Bangui, République centrafricaine, lundi, 1er mars 2021, 12:56:27 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Malgré la libération du corridor Bangui Béloko par les soldats FACA et leurs alliés rwandais et russes, la ville de Bangui a du mal à s’approvisionner. Les convois du ravitaillement en provenance du Cameroun arrivent au compte-gouttes, et les Banguissois constatent la rupture de certains produits alimentaires sur les marchés de la capitale, créant ainsi une hausse des prix.
Les ménages de Bangui, Bimbo et Begoua continuent de souffrir de la hausse des prix de produits alimentaires. C’est un constat fait par l’Institut centrafricain de statistiques et des études économiques et sociales.
Selon le chef de service de statistiques, le prix de certains produits alimentaires reste stable sur le marché, et l’acheminement des produits importés reste un défit.
« Il y’a les prix de certains produits qui sont en baisse, ou bien sont restés stables. Il s’agit de savon, de l’ail, de l’oignon… », a-t-il mentionné, tout en ajoutant que « les gens vont dire que l’ail est vendu , peut-être le tas, à 100 francs, ou bien à 500 francs… et donc le prix n’a pas changé. Mais nous, dans notre technique de collecte des prix, les produits vendus sur les marchés, nous, on les achète et on les pèse. C’est-à-dire que la quantité, ça joue sur le prix. Tel que le tas d’oignon, qui est vendu 500 francs à l’époque, peut être ça peut tourner au tour de 1 kilogramme, mais maintenant, ça tourne autour de 500 grammes. Ça veut dire que le prix a augmenté », a-t-il précisé.
Ainsi, il pointe du doigt l’approvisionnement de la capitale qui se fait rare malgré la libération du corridor Bangui Béloko. D’après lui, l’augmentation des prix a aussi des conséquences sur le budget d’un ménage :
« Quand le prix augmente, ça joue sur le ménage. Parce que le prix augmente et ton salaire n’augmente pas. Et donc toi, peut-être tu consacres 50% ou 60 % de ton revenu dans l’alimentation, mais avec la hausse des prix, tu ne pourras pas joindre les deux bouts. Donc nous, on informe l’État que voilà le prix de tel ou tel produit a beaucoup augmenté, et c’est maintenant au gouvernement dans sa politique de voir comment faire pour résoudre ce problème », précise Monsieur Parfait Mexan, chef de service de statistique.
- Y. Ibrahim avec la RNL
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