Centrafrique : mobaye, bria, bangassou : que se passe-t-il dans les rangs de la minusca ?

Publié le 5 juin 2017 , 5:21
Mis à jour le: 5 juin 2017 5:21 pm

Centrafrique : mobaye, bria, bangassou : que se passe-t-il dans les rangs de la minusca ?

 

Le commandant des forces de la Minusca

 

Bangui, le 06/06/2017

Par : Bienvenu ANDALA CNC,

Ils sont supposés être venus protéger les populations civiles de Centrafrique. Pour cela ils sont dotés de mandats qui leur donnent la possibilité de surmonter tout genre d’affront. Curieusement, ils ne cessent de tomber comme des petites mouches. Qu’est ce qui se passe pour qu’ils deviennent curieusement la cible des groupes armés ? Cette question, aucun Centrafricain n’est en mesure de répondre car cela dépasse ce qui est dépassable.

Il ne se pas plus de semaine en Centrafrique sans qu’on entende parler de casques bleus de la Minusca qui tombe sous les balles des groupes armés qui occupent présentement les 2/3 du pays, particulièrement les zones du Centre, du Centre-Est et de l’Est du pays. De Bangassou à Bria et maintenant Mobaye, les casques bleus ne respirent qu’au tiers de la capacité de leur poumon. Ils tombent comme des mouches chaque jour. Qui les tue ainsi ? Pourquoi sont-ils ainsi ciblés ?

La ruée vers l’or. C’est le titre d’une bande dessinée que nous avons eu à lire avec un très grand intérêt lorsque nous étions en classe de 5ème, 4ème. Ces histoires abracadabrantes de nature à faire endormir debout, pourtant elles témoignaient la réalité du terrain lorsque le continent américain avait été découvert dans le temps et dont les richesses étaient à l’origine de multiples mouvements en terme d’immigration de peuple venant de partout et particulièrement du vieux continent, se vérifient aujourd’hui avec le cas Centrafricain.

Pourquoi nous le disons ainsi ? Simplement parce que ce sont les richesses de la RCA qui sont à l’origine de tous ses problèmes actuels. Les zones minières du pays ont toujours fait objet d’infiltration d’étrangers. Cela ne date pas d’aujourd’hui. Qui oserait porter un doigt de démenti si l’on va affirmer que Maliens, Sénégalais, Mauritaniens venaient, il y a très longtemps, élire domicile dans les zones de diamant de la Haute-Kotto au point de devenir originaire même de la zone car s’étant marié et ayant fait des enfants là ? Puis est venue la période des habitants du Moyen-Orient tels les libanais, les syriens ? les iraniens, les irakiens pour ne citer que ceux-là.

La Minusca, tout le monde le sait et personne ne peut porter de démenti, est venue en Centrafrique comme d’ailleurs partout où les casques bleus sont déployés dans le monde pour s’enrichir. Les casques bleus sont toujours déployés là où ils peuvent devenir quelqu’un en rentrant dans leurs pays. D’ailleurs les pays qui s’engagent à envoyer des troupes sont dans le besoin d’argent et le font sur calcul. Le Burundi n’a-t-il pas menacé de retirer ses troupes de la Somalie ? C’est parce que Bruxelles a coupé sa meilleurs source d’approvisionnement en devise étrangère garantie par l’envoi de ses troupes à l’ONU.

Centrafrique, pays riche pourtant, mais avec un peuple trop et très pauvre, voit avec une impuissance indescriptible ses richesses emportées par des braqueurs de tous genres qu’on appelle bandes armées non identifiés alors qu’ils sont biens identifiés. Il s’agit des éléments Tchadiens de Nouradine Adam, du Nigérian d’Ali Darass, du Soudanais d’Alkatim, du Camerounais Sidiki et toute l’autre cohorte des patentés dans le vol et l’exploitation des richesses des pays d’accueil des soldats de l’ONU.

Voilà ce qui se passe au su et au vu des nouvelles autorités du pays qui trainent à déployer les éléments des FACA, les seuls sont capables de maîtriser la situation et ramener la paix. Pourquoi toujours dire qu’il n’y a pas des forces armées nationales en Centrafrique ? C’est la seule volonté de la communauté internationale d’assouvir les chronogrammes de son agenda caché qui l’amène à martyriser le peuple Centrafricain. S’il vous plait, laisser nos Faca aller sur le terrain, même sans moyen. Leur présence suffit déjà à rassurer les populations.

 

 

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