CENTRAFRIQUE : LES LIAISONS DANGEREUSES DU PRÉSIDENT TOUADERA.

Publié le 26 janvier 2018 , 4:32
Mis à jour le: 26 janvier 2018 4:32 pm

CENTRAFRIQUE :  LES LIAISONS DANGEREUSES DU PRÉSIDENT TOUADERA.

 

 

Faustin Archange Touadera
Le Président Faustin Archange Touadera

 

 

Bangui, le 26 janvier 2018.

Par : Akouissonne de Kitiki, CNC.

 

LE PALAIS DE LA RENAISSANCE SERAIT ELLE DEVENU UN REPAIR DAVENTURIERS ?

 

Le Président Touadera serait –il l’otage se ses amitiés particulaires ? Le coup de force manqué contre le Président équatorien Theodoro Obiang Nguéma. Devrait alerter le Président centrafricain sur l’honnêteté et la probité de certains de ses amitiés  étrangères et centrafricaines. « MONDAFRIQUE » n’hésite pas à évoquer «  lisolement régional de Touadera » Le coup de tonnerre est venu de la secousse provoquée par le coup de force manqué, contre le président de la Guinée  équatoriale. Les fomentateurs seraient partis de Bangui, de Ndjamena et du Cameroun. On soupçonne des habitués des allées du pouvoir centrafricain. Des Équato-guinéens des Centrafricains et des Tchadiens proches du Président Touadera. Gravissimes accusations à l’encontre d’un Chef d’Etat. Il ne faudrait pas que le Centrafrique devienne un sanctuaire de terroristes d’aventuriers et de desperados de la sous-région. Regardé avec suspicion par les autres États.  Déjà envahi par de multiple bandes armées sans foi ni loi. Qui se livrent à des massacres massifs et à des trafics de matières premières à grande envergure. Il ne faut pas y ajouter des coups d’États minables, ourdies par des pieds nickelés contre un Etat membre de la communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC).  Dans une sous-région largement instable et tirant le diable économiquement par la queue. Où des groupes armés entrent en rébellion contre les autorités de leur pays. A cause des injustices sociales, des prévarications et de la mauvaise gouvernance. Soupçonner le Président d’un Etat membre de la (CEEAC), d’abriter dans son entourage des fomentateurs de coup- d’État. Peut avoir des conséquences diplomatiques graves, pour la République centrafricaine. Au moment où ce pays a besoin de la solidarité des autres Etas pour favoriser une issue au chaos centrafricain.

 

LE PRÉSIDENT TOUADERA ETAIT-IL AU COURANT DU COUP DE FORCE CONTRE THEODORO NGUEMA ?

Des noms proches du cercle présidentiel centrafricain sont cités. Des ressortissants  Centrafricains Tchadiens seraient les mercenaires qui ont aidé les putschistes Équatoriens. Quant aux Centrafricains mis en cause dans cette scabreuse affaire, ils seraient des amis du Chef d’État Centrafricain. Si cela s’avérait, Touadera deviendrait inquiétant pour les autres Chefs d’États de la sous-région. Etait-il au courant des turpitudes de ses proches  les a-t-il cautionné ? Cela parait invraisemblable. En tout cas, cette affaire jette un trouble et comporte des risques d’isolement du Président Centrafricain. Vu le chaos qui règne dans son pays et la déliquescence de l’État, la République Centrafricaine est devenu un sanctuaire pour aventuriers et mercenaires. Une base arrière pour tous les putschistes de la région. Le Président de la République, le Gouvernement ne doivent pas rester silencieux devant les accusations graves portées à l’encontre de son entourage. Les Centrafricains doivent être informés. Ajouter à cela, Les officiers Congolais comploteurs, évadés de la prison de Ngaragba. On est stupéfait par la facilité avec laquelle ces dangereux individus  se sont évadés. Là encore, on soupçonne le Président Touadera et son entourage, d’être impliqué dans cette cavale. Kabila est furieux. Il a demandé des explications au Président Centrafricain. Le Président Touadera doit pouvoir contrôler ses proches et ses amis. Leurs agissements portent préjudices à l’honneur de la République Centrafricaine et de ses habitants. Il faut nettoyer le Palais de la Renaissance de tous les aigrefins qui grouillent dans les allées du pouvoir. Ou le Président, est pris en otage par ses faux amis qui l’utilisent pour, atteindre à leurs obscurs desseins. Ou il doit d’urgence les écarter.

Cette affaire est extrêmement grave. Elle va altérer les relations cordiales entre le Centrafrique et les autres Etats de la sous-région. Touadera doit s’exprimer vite afin de lever toute les ambiguïs. La République Centrafricaine vit une crise sanglante. Avec 85% environ de son territoire envahies par des bandes armées. Les efforts du Président de la République et du Gouvernement doivent tendre à rechercher la paix (SIRIRI) et la réconciliation nationale. C’est une priorité et une nécessité absolues. Ces soupçons risquent d’handicaper la recherche de solution au chaos qui mine le pays.

              AKOUISSONNE DE KITIKI (26/01/2018)

 

 

Monsieur Akouissonne de Kitiki, l’auteur de l’article.

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