Bangui (République centrafricaine ) – 17 nov. 2019 13:35
Dans un communiqué publié dimanche sur sa page Facebook, la force militaire du G5 Sahel fait état, en plus des “25 terroristes neutralisés ou capturés, de “64 motos détruites, deux véhicules récupérés”, d’armes et d'”une importante quantité de munitions diverses saisies”.
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Selon le texte, l’opération a eu lieu “durant les deux premières semaines du mois de novembre 2019”, avec l’aide des armées du Burkina Faso, du Mali et du Niger.
La force militaire française Barkhane y a également pris part, selon le G5 Sahel, qui est constitué du Burkina Faso, du Mali, de la Mauritanie, du Niger et du Tchad.
Selon le communiqué, cette opération “a mobilisé plus de 1 400 hommes et d’importants moyens terrestres et aériens”.
Elle est consécutive à celle menée à la frontière entre le Niger et le Tchad, dans la première quinzaine d’octobre, laquelle avait “capitalisé d’importants résultats”.
L’Agence France-Presse annonce, en citant un communiqué de l’état-major de l’armée burkinabè, que 32 “terroristes” ont été “neutralisés” lors de deux opérations militaires menées dans le nord du Burkina Faso, vendredi et samedi.
Un soldat burkinabè a été tué lors des affrontements, selon l’état-major.
Une centaine de téléphones ont été “récupérés”, un dépôt de carburant et un atelier de fabrication d’EEI (engins explosifs improvisés) ont été “détruits” lors de l’opération, selon la force militaire du G5 Sahel.
Des attaques menées depuis des mois dans le nord et l’est du Burkina Faso ont coûté la vie à des centaines de personnes.
Avec BBC Afrique