Bouar (République centrafricaine) | CNC – Recensés avec soin pour intégrer la nouvelle force unité spéciale mixte de sécurité prévue par l’accord politique pour la paix et la réconciliation en République centrafricaine (APPR-RCA) , des rebelles du mouvement 3R ont du quitter, en cachette, leur site de cantonnement à Bouar et rejoindre leur camp dans la localité de koui, dans la préfecture de l’Ouham-Péndé, au nord-ouest de la Centrafrique, a-t-on appris de source concordante.
Quelques trente combattants rebelles de 3R (Retour, réclamation et réhabilitation), présélectionnés il y’a quelques mois pour intégrer l’unité spéciale mixte de sécurité recommandée par l’accord politique pour la paix et la réconciliation, sont cantonnés dans la caserne militaire du camp de Roux de Bouar depuis environ deux mois afin de suivre une formation militaire prévue à cet effet.
Malheureusement, plus les choses tardent, plus le sentiment d’abondant domine l’esprit de ces ex-rebelles.
En effet, il y’a quelques semaines, une première vague de dix combattants avait pris la fuite pour rejoindre leurs compagnons rebelles dans la sous-préfecture de koui, mais quatre d’entre eux avaient été retrouvés et ramenés à Bouar.
Alors que leur formation devrait débuté très prochainement, d’ici novembre selon une information du CNC, dans la nuit du mardi à mercredi 9 octobre, une deuxième vague de quatre combattants ont du quitter précipitamment, en cachette, leur caserne de Bouar et regagnent leur chef Sidiki à koui.
D’après des informations recoupées auprès des rebelles, il semblerait que la décision serait venue du chef rebelle Abas Sidiki qui aurait demandé à ses éléments présélectionnés de le rejoindre très rapidement à koui, et abandonner au passage l’offre de formation de l’unité spéciale mixte prévue par l’APPR-RCA qu’il avait lui-même signé le 6 février 2019.
Selon le chef de la Minusca, mission de l’ONU en République centrafricaine, Monsieur Mankeur Ndiaye, Plus de 2000 éléments des unités mixtes de sécurité, pour la plus part composée des soldats FACA et des rebelles issus des groupes armés signataires de l’APPR-RCA, vont bientôt être déployés sur toute l’étendue du territoire national pour une période de deux ans après leur formation.
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