Une ministre perdue : La parade indigne de Sylvie Baïpo Témon à l’ONU.
Le 27 juin 2024, le discours de Sylvie Baïpo Témon au Conseil de sécurité de l’ONU a été une véritable catastrophe diplomatique. Entre éloges incongrus à l’égard de Wagner et une méconnaissance effarante des réalités internationales, la ministre des Affaires étrangères centrafricaine a livré une prestation indigne et humiliante. Ce discours a révélé la faillite totale de la diplomatie centrafricaine sous le régime de Faustin-Archange Touadéra.
Bangui, 03 juillet 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Les contradictions d’un discours incohérent.
Dès les premiers mots de son intervention, Sylvie Baïpo Témon a révélé une méconnaissance abyssale des dynamiques internationales. Louant la présidence de la République de Corée et remerciant la MINUSCA pour son rôle, elle s’est ensuite lancée dans une diatribe contre ces mêmes acteurs. Comment peut-on se réjouir de la présence d’organisations dont on dénonce les échecs quelques phrases plus tard ? Cette incohérence démontre une profonde confusion et une incapacité à tenir un discours diplomatique cohérent.
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Une servilité honteuse envers Wagner.
Le discours de Baïpo Témon a été marqué par une allégeance alarmante à Wagner. En présentant ces mercenaires comme des protecteurs de la souveraineté nationale, elle a occulté leurs nombreuses exactions. Cette servilité est d’autant plus scandaleuse que c’est sous la pression de Wagner que le ministère de la Défense a interdit le survol de tous les drones en République centrafricaine. Wagner avait prétendu que des drones inconnus, furtifs, larguaient des explosifs sur ses bases à Carnot, Berberati, Boda, Bambari, N’Délé et Kaga-Bandoro, causant parfois la mort de ses mercenaires. Bien que cette mesure visait particulièrement la MINUSCA, elle a été étendue à tous les drones, pénalisant ainsi les jeunes artistes et des projets de développement comme ceux de la Banque mondiale et du ministère de l’Urbanisme.
Une rhétorique fallacieuse sur les droits de l’homme.
Madame Baïpo Témon a également osé prétendre que son gouvernement est engagé dans la protection des droits de l’homme. Cette affirmation est une insulte à la vérité. Les rapports de la MINUSCA documentent des violations graves et systématiques des droits humains en République centrafricaine, souvent sous les yeux complices des autorités. En parlant de « collaboration pleine et entière » avec les instances internationales, elle tente de masquer l’impuissance et la duplicité de son gouvernement, miné par la corruption et l’influence des milices privées.
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Une critique des sanctions internationales : une diversion cynique de madame Baïpo Témon.
Critiquant les sanctions internationales et l’embargo sur les armes, Baïpo Témon les a qualifiés d’iniques et indignes. Pourtant, ces mesures visent à empêcher les groupes armés, souvent soutenus par des entités étrangères comme Wagner, de se renforcer et de perpétuer la violence. En dénonçant ces sanctions, la ministre montre une fois de plus son allégeance aux intérêts de ceux qui profitent de l’instabilité centrafricaine, au détriment de la paix et de la sécurité de son peuple.
Les échecs criants de la diplomatie centrafricaine.
Le discours de Sylvie Baïpo Témon n’a fait que souligner l’échec total de la diplomatie centrafricaine. Entre la soumission à Wagner, les mensonges sur la situation des droits de l’homme et les critiques infondées des sanctions internationales, son intervention a révélé une diplomatie désorientée, incapable de défendre les intérêts nationaux. Ce spectacle indigne est une honte pour la République centrafricaine et démontre la nécessité urgente de repenser son approche diplomatique.
Une diplomatie en ruine : les conséquences pour la République centrafricaine.
Les conséquences de ce discours sont désastreuses pour la République centrafricaine. En ridiculisant son pays sur la scène internationale, Baïpo Témon a non seulement terni l’image de son gouvernement, mais elle a aussi affaibli la position de la RCA dans les négociations internationales. Cette prestation humiliante montre à quel point la diplomatie centrafricaine est en ruine sous le régime de Faustin-Archange Touadéra.
Urgence de réformer la diplomatie centrafricaine.
Il est impératif que la communauté internationale cesse de cautionner des discours fallacieux comme celui de Sylvie Baïpo Témon. La République centrafricaine a besoin de représentants compétents et intègres, capables de défendre véritablement les intérêts de leur pays. Seule une réforme profonde de la diplomatie centrafricaine permettra de restaurer la dignité et la crédibilité de la RCA sur la scène internationale.
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