Bangui (République centrafricaine)
Le brigadier Ronan Pointeau, du 1er régiment de spahis de Valence, est mort après le déclenchement d’un engin explosif au passage de son véhicule blindé.
Un soldat français est mort, ce samedi 2 novembre, au Mali, a annoncé la présidence de la République dans un communiqué. Le brigadier Ronan Pointeau, du 1er régiment de spahis de Valence, est décédé dans la matinée après le déclenchement d’un engin explosif improvisé au passage de son véhicule blindé.
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Emmanuel Macron, qui a adressé ses «condoléances attristées» à sa famille et à ses proches, les assurant de «la pleine solidarité de la Nation», «salue le sacrifice de ce militaire français tué dans l’accomplissement de sa mission» et «réaffirme que sa détermination reste intacte dans le combat pour ramener la paix au Sahel».
La ministre des Armées, Florence Parly, a annoncé pour sa part qu’elle se rendrait «très prochainement au Mali, afin de s’entretenir avec les autorités maliennes». La ministre a précisé que le sous-officier avait succombé à ses blessures «après l’explosion d’un engin explosif improvisé près de Ménaka au Mali», près de la frontière avec le Niger.
Né le 1er octobre 1995, Ronan Pointeau avait 24 ans. Il était originaire de Castres dans le Tarn. Il était célibataire et n’avait pas d’enfant. Il s’était engagé comme volontaire dès 2016 dans l’Armée de Terre, où il a fait toute sa carrière au 1er régiment de spahis de Valence, qui appartient à la cavalerie (blindés, ndlr) légère. Dans un communiqué, le chef d’Etat-major de l’Armée de Terre décrit Ronan Pointeau comme un «sportif aguerri et endurant […] ayant le goût de l’effort […] et témoignant de nombreux domaines d’excellence».
Vendredi, 49 soldats maliens ont été tués près de Ménaka (nord-est du Mali) au cours d’une «attaque terroriste» attribuée aux djihadistes. Cette attaque est l’une des plus grave subies par l’armée malienne. «Dans un contexte sécuritaire dégradé, la mort du brigadier Ronan Pointeau nous montre que le combat contre les groupes terroristes qui sévissent au Sahel n’est pas terminé et notre détermination à le poursuivre est entière», a déclaré la ministre de la Défense.
La France est engagée depuis 2014 dans l’opération Barkhane, qui vise à combattre les groupes djihadistes de cette région désertique qui s’étend au Mali, au Burkina Faso, au Niger, au Tchad et en Mauritanie. Cette opération qui dure depuis plusieurs années a fait suite à l’intervention française au Mali (opération Serval) lancée en janvier 2013 pour soutenir les troupes maliennes qui faisaient face à une rébellion islamiste.
Avec AFP