mardi, décembre 17, 2024
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Un Nouveau rapport appelle à maintenir des réformes audacieuses afin d’assurer une croissance accélérée et inclusive en République centrafricaine

Le vice-président de la Banque mondiale pour l'Afrique de l'ouest et centrale, Ousmane Diagana
Le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’ouest et centrale, Ousmane Diagana

 

Un mémorandum économique de la Banque Mondiale sur la RCA

 

Un nouveau rapport de la Banque mondiale souligne le besoin d’accélérer les réformes indispensables pour améliorer les conditions de vie des Centrafricains dans un contexte ou le pays fait face à une superposition de crises. Selon les auteurs, la République centrafricaine (RCA) se trouve à la croisée des chemins. Malgré un potentiel immense, le pays reste l’un des pays les plus pauvres du monde du fait des cycles d’instabilité politique et d’une forte dépendance vis-à-vis des ressources naturelles.

 

Le Mémorandum économique souligne qu’au cours des dernières décennies les réformes mises en œuvre n’ont pas produit une croissance soutenue pour la RCA en raison d’une succession de coups d’État et de luttes de pouvoir entre les élites. L’analyse montre que les défis de gouvernance ont favorisés l’accaparement des richesses et que la gestion des ressources naturelles n’a profité pas à l’ensemble de la population.

 

Soutenues par la transition pacifique du pouvoir en 2015, les autorités ont mis en œuvre plusieurs programmes de réforme qui ont contribué à rétablir la stabilité macroéconomique et à orienter l’économie sur une bonne trajectoire de reprise entre 2015 et 2019. Cependant, ces performances sont restées en deçà de celles des pays similaires qui ont également connu des guerres civiles, et sont également menacées par la superposition des crises depuis 2020. Le taux d’extrême pauvreté a diminué de 9,4 points de pourcentage en RCA entre 1983 et 2019, toutefois cette réduction reste bien inférieure à la moyenne de 16 points de pourcentage en Afrique subsaharienne.

 

« Ce Mémorandum vise à soutenir les décideurs politiques et les partenaires au développement dans leurs efforts pour sortir la RCA de la fragilité et améliorer les conditions de vie des centrafricains, » a indiqué Wilfried A. Kouamé. « La RCA a les capacités de pouvoir accélérer ses performances économiques, réduire de moitié l’extrême pauvreté et passer au statut de pays à revenu intermédiaire d’ici 2050 ».

 

Cette étude examine les développements socioéconomiques depuis l’Independence tout en apportant une contribution au Plan RCA-2050 à travers des projections à l’horizon 2050. Elle dégage également des domaines d’intervention susceptibles de générer une croissance à la mesure du potentiel du pays.

 

« Nous pensons que pour réaliser son énorme potentiel, la RCA doit s’attaquer aux sources de fragilité en créant des emplois, en gérant mieux ses ressources naturelles et en établissant un contrat social. Le pays doit donner la priorité aux réformes visant à renforcer le capital humain, les investissements du secteur privé et la productivité car ce sont ces réformes qui assureront une croissance à long terme, » a affirmé le Représentant résident de la Banque mondiale, Han Fraeters. « La RCA doit également promouvoir le commerce et améliorer la gouvernance en réduisant la corruption et en renforçant les Institutions essentielles ».

 

Contacts:

À Bangui : Boris Ngouagouni, (236) 7513 5080, pngouagouni@worldbank.org

 

Pour plus d’informations, visiter le site: http://www.banquemondiale.org/afrique

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Communiqué No.

2022/ /AFW

 

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