jeudi, décembre 26, 2024
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Un ex-rebelle de la CPC, Privat, abattu froidement par les soldats FACA à       Yenga, près de Bouar

Un ex-rebelle de la CPC, Privat, abattu froidement par les soldats FACA à       Yenga, près de Bouar

 

Un ex-rebelle de la CPC, Privat, abattu froidement par les soldats FACA à Yenga, près de Bouar
L’ex-rebelle de la CPC dénommé Privat, abattu par les soldats FACA dans le village Yenga, à 14 kilomètres de Bouar

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 Un nouveau drame vient de frapper le village de Yenga, situé à 14 kilomètres de Bouar sur la route de Béloko. Dans la nuit du 24 au 25 décembre 2024, Priva, un ancien rebelle de la CPC qui avait choisi de déposer les armes et coopérer avec les forces gouvernementales, a été froidement abattu par les soldats FACA sur leur barrière située dans ce village de Yenga. Cette exécution n’est pas un cas isolé, mais le reflet d’une politique gouvernementale faite de duplicité et de violence.

 

En effet, l’histoire de Priva, alias Akirichoin, est celle d’un homme qui avait fait confiance aux appels au désarmement lancés sur les ondes nationales par Baba Kongoboro . Ancien éléments d’autodéfense Anti-Balaka du général Ndalé, membre de la coalition des patriotes pour le changement, la CPC, il avait non seulement déposé les armes, mais était même devenu un indicateur pour les forces gouvernementales. Son rôle consistait à identifier et localiser les bases des  autres rebelles de la CPC encore actifs. Pourtant, dans la nuit du mardi à mercredi 25 décembre 2024, vers une heure du matin, les soldats FACA ont mis fin à ses jours sans explication. Son corps repose maintenant à la morgue de l’hôpital préfectoral de Bouar.

 

Cette exécution s’inscrit dans une longue série d’actes similaires qui dessinent un schéma inquiétant. Le cas d’Abdoulaye Hussein en est un autre exemple frappant. Ce chef rebelle qui avait choisi la voie de la reddition croupit aujourd’hui derrière les barreaux. Plus tragique encore est le sort de deux anciens miliciens anti-Balaka de Bouca. Après avoir déposé leurs armes et regagné leur village, ils ont été sauvagement décapités par des mercenaires russes qui, dans un acte d’une cruauté absolue, ont placé leurs têtes entre leurs jambes et diffusé les images sur les réseaux sociaux.

 

Cette politique de la terreur place les rebelles encore armés dans une situation impossible. Les appels au désarmement résonnent comme des pièges mortels. La panique gagne leurs rangs, car le choix qui s’offre à eux est désormais celui entre la prison, la mort, ou la poursuite de la lutte armée.

 

Cette stratégie gouvernementale à double tranchant ne fait qu’alimenter le cycle de la violence. En trahissant systématiquement ses promesses de paix, le gouvernement pousse de facto les combattants à rester dans le maquis. La réconciliation nationale, pourtant si nécessaire, s’éloigne chaque jour davantage, pendant que le sang continue de couler dans l’indifférence générale.​​​​​​​​​​​​​​​​

 

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