Trop de Taxes, Trop de Problèmes : la Chute de Télécel Centrafrique
Le ministère des Finances et le Service des impôts ont fermé les portes de la Télécel Centrafrique samedi dernier. Selon le gouvernement, la société n’a pas payé la taxe de 7% sur les appels finaux, imposée par la loi des finances 2023, révélant les effets étouffants des taxes répétitives sur l’économie.
Bangui, 04 juillet 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
La Chute de Télécel Centrafrique: les portes fermées.
Les portes de la Télécel Centrafrique sont fermées depuis samedi dernier, suite à une décision du ministère des Finances. Selon le gouvernement, la société n’a pas payé la taxe de 7% sur les appels finaux, imposée par la loi des finances 2023 et entrée en vigueur en février 2024.
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Impacts des Taxes Répétitives.
Selon des informations récupérées auprès du service de recouvrement du trésor public, Télécel Centrafrique n’a pas manifesté sa volonté de payer cette taxe. Une source proche du dossier indique qu’une facture de 689 millions de francs CFA n’a pas été liquidée par la société. En outre, la direction générale des impôts et des douanes révèle que Télécel n’a pas payé ses impôts, d’un montant total de près de 2 milliards de francs CFA.
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Pression Fiscale et Problèmes Énergétiques.
Le secteur des télécommunications mobiles en République centrafricaine est sévèrement affecté par la pression fiscale. En plus des taxes sur les transactions financières, les appels téléphoniques et les connexions, les entreprises doivent faire face à des coûts élevés en carburant. En raison des problèmes d’électricité, les sociétés téléphoniques mobiles, y compris leurs antennes et sites, fonctionnent principalement avec des générateurs alimentés en carburant. Cela représente des milliards de francs CFA par an.
Une Économie Asphyxiée par les Taxes.
L’État, en continuant d’imposer des taxes sur les opérateurs économiques, néglige les difficultés que ces entreprises rencontrent, telles que les coûts énergétiques élevés et les infrastructures insuffisantes. La priorité semble être donnée au financement du groupe Wagner, au détriment des investissements essentiels dans les secteurs de l’énergie, de la santé et de l’éducation.
Absence de Communication de la Télécel.
Pour le moment, Télécel Centrafrique n’a pas encore communiqué sur cette affaire, malgré les tentatives de contact. Selon le gouvernement, la société doit régler ses dettes fiscales pour pouvoir reprendre ses activités. La situation met en lumière la difficulté croissante pour les entreprises de survivre dans un environnement économique aussi contraignant.
L’impact des taxes répétitives et des coûts opérationnels élevés pose une grave menace à la survie des opérateurs économiques en Centrafrique. La fermeture de Télécel Centrafrique sans trafic en est un exemple alarmant. Les politiques fiscales actuelles semblent privilégier des intérêts étrangers plutôt que le développement des infrastructures et des services essentiels pour le peuple centrafricain.
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