Tragédie sur le M’Poko : la PJLOD appelle à la justice
Pourquoi la vie insuffle-t-elle parfois de dures épreuves aux moments les plus inattendus ? La réponse, bien que souvent enveloppée de mystère, réside parfois dans les leçons que l’on tire des tragédies. Le récent naufrage d’une baleinière sur le fleuve M’Poko, un drame qui a ému la nation entière, ne fait pas exception à cette règle.
La Douleur d’une Nation
Le vendredi 20 avril 2024 restera gravé dans la mémoire collective de la République Centrafricaine comme le jour où 66 âmes ont été tragiquement emportées par les eaux du fleuve M’Poko. Ces personnes, qui se rendaient à un enterrement, n’ont jamais atteint leur destination finale. Des témoignages recueillis auprès de survivants révèlent que la surcharge de l’embarcation pourrait être la cause principale de ce désastre. “Jamais je n’aurais pensé que notre voyage vers un dernier adieu tournerait en une lutte pour notre propre survie”, confie Mariam, une survivante.
Réponse et Réflexions
Face à cette catastrophe, la Plateforme des Jeunes Leaders de l’Opposition Démocratique (PJLOD) n’a pas tardé à réagir. Consciente des implications de cet événement, elle a lancé un appel urgent aux Ministres de l’Intérieur et de la Sécurité Publique pour qu’une enquête exhaustive soit menée.
“Il est impératif que les causes de cette tragédie soient élucidées pour éviter qu’une telle horreur ne se reproduise,” déclare Cédric Banam, porte-parole de la PJLOD.
Des Mesures pour l’Avenir
L’organisation insiste également sur la nécessité d’un contrôle rigoureux des embarcations fluviales, pointant du doigt la responsabilité des autorités portuaires et fluviales dans la prévention de tels incidents. “Nous devons assurer la sécurité de nos citoyens. Cela passe par un renforcement des normes de sécurité et par une régulation stricte du nombre de passagers autorisés à bord,” ajoute le porte-parole.
Alors que la nation pleure ses morts, il demeure un impératif collectif de tirer des leçons de cette tragédie pour forger un avenir où la sécurité ne serait pas laissée au hasard. Le fleuve M’Poko, témoin de cette triste journée, coulera encore, mais avec l’espoir que de telles tragédies ne se répètent plus.
Par Éric Azoumi
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