TORTURE EN PRISON : UN DÉTENU DE LA CPS SAUVAGEMENT AGRESSÉ AU CAMP DE ROUX
Par la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique.
La brutalité des gardiens de prison atteint un nouveau sommet au Camp de Roux. Ce samedi 9 novembre 2024, le détenu Oumar Serge, alias Chifa Chila, sous la garde de la Cour Pénale Spéciale (CPS), a subi des actes de torture. Le Sergent-chef Nambama Patrick, surnommé “Burundais” et chef de sécurité FACA, a violemment agressé le prisonnier, lui causant une grave blessure à l’oreille droite.
Des violations persistantes contre les détenus de la CPS dans l’impunité
Cette agression s’inscrit dans une longue série d’exactions commises contre les détenus de la CPS incarcérés dans la prison du Camp de Roux. Des cas alarmants se multiplient : un prisonnier devenu aveugle suite à des mauvais traitements, des décès suspects à l’hôpital de l’Amitié après transfert depuis la prison. Un ancien détenu témoigne sous couvert d’anonymat : “Les gardiens se comportent comme des tortionnaires. Ils frappent à leur guise, sans aucun contrôle ni supervision. La violence est devenue leur mode de gestion quotidien des prisonniers”.
L’inaction des autorités en question
L’administration pénitentiaire reste muette face à ces dérives répétées, malgré les alertes du Secrétaire général des Nations Unies sur les conditions de détention déplorables en République centrafricaine. Le Ministère de la Justice, pourtant autorité de tutelle, n’a pris aucune mesure concrète pour mettre fin à ces pratiques barbares, notamment contre les DÉTENU DE LA CPS du camp de Roux.
Un système carcéral défaillant
Le cas de Oumar Serge dévoile les graves dysfonctionnements du système pénitentiaire centrafricain. “Les gardiens agissent en toute impunité, persuadés que personne ne les inquiétera jamais”, analyse Maître Martial, avocat. “Cette culture de la violence s’est institutionnalisée dans nos prisons, au mépris des conventions internationales ratifiées par notre pays”.
Des conditions inhumaines persistantes dans les prisons centrafricaines
Au-delà des violences physiques, les conditions de détention demeurent catastrophiques : surpopulation extrême, absence de soins médicaux, malnutrition chronique. “Nous avons documenté des cas de prisonniers dormant à même le sol pendant plusieurs jours”, rapporte un observateur de la société civile centrafricaine.
Pendant ce temps, les autorités continuent d’ignorer les appels à la réforme du système carcéral. Le gouvernement n’a toujours pas donné suite aux recommandations du dernier rapport des Nations Unies sur l’état des prisons centrafricaines.
Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com
Cliquez sur ce lien pour vous Abonnez à la chaine WhatsApp de Corbeau News Centrafrique
Invitation à suivre la chaine du CNC
Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes WhatsApp :
Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.