Terreur à Ngoutéré : les Wagner aggravent le traumatisme, 48 heures après l’attaque des rebelles
À Ngoutéré, 48 heures après une attaque dévastatrice des rebelle contre une position de l’armée nationale, les mercenaires du groupe Wagner ont de nouveau frappé. Leurs tirs massifs ont terrorisé une population déjà sous le choc, augmentant l’angoisse et la confusion au sein de la commune.
Bangui, 05 juillet 2024.
Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.
Une attaque rebelle meurtrière.
Mardi dernier, la commune de Ngoutéré a été attaquée par les rebelles du mouvement 3R, membre de la coalition des patriote pour le changement (CPC),contre une position de l’armée nationale. Cette offensive a causé la mort de quinze personnes, dont cinq soldats FAKA et plusieurs civils. Les habitants, déjà traumatisés par cet assaut sanglant, ont vu leur quotidien basculer dans la terreur et la confusion.
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L’intervention tardive des Wagner.
Les mercenaires du groupe Wagner, ayant quitté Bokaranga pour rejoindre Bozoum, ont ignoré les appels à l’aide de l’armée nationale lors de l’attaque de mardi. Malgré l’urgence et la gravité de la situation, ils ont refusé d’intervenir. Mais contre toute attente, ce jeudi 4 juillet dans la matinée, en route vers Bozoum, ils sont passés par Ngoutéré, une commune située à 50 kilomètres de Bokaranga, semant le chaos sur leur passage.
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Terreur et panique à Ngoutéré.
À leur arrivée à Ngoutéré, les mercenaires ont ouvert le feu, tirant des coups de tirs en l’air qui ont plongé la population dans une panique totale. Les habitants, encore sous le choc de l’attaque rebelle de mardi, ont été terrifiés par les détonations, craignant une nouvelle offensive. Les tirs indiscriminés des Wagner ont aggravé le traumatisme collectif, déjà profondément ancré.
Conséquences désastreuses.
Le passage des Wagner à Ngoutéré a laissé une communauté dévastée. La peur et l’incertitude règnent parmi les habitants, qui peinent à se remettre des violences répétées. La présence des mercenaires a non seulement ravivé les traumatismes, mais aussi semé une confusion supplémentaire, rendant la situation encore plus critique pour la population locale.
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