Sur la route de la mort : Témoignages de l’insécurité entre Bambari et Alindao
Bambarai, 20 février 2024 (CNC).
Le trajet entre Bambari et Alindao en République centrafricaine est bien plus qu’une simple liaison routière. C’est une traversée périlleuse, une danse avec la mort, où chaque kilomètre est marqué par l’ombre menaçante des bandits criminels.
En effet, sur la route entre Bambari et Alindao, la terreur est palpable. “Chaque kilomètre est une lutte sans fin pour la survivre,” confie Samatouraï Thomas, un voyageur dépouillé dans un acte criminel orchestré par des coupeurs de route la semaine dernière. Des prêtres catholiques, pourtant dévoués à leur mission, ne sont plus épargnés. “Nous vivons dans la peur constante quand nous sommes en déplacement pour Bangui, et que nous empruntons l’axe de Bambari,” témoigne l’un d’eux.
Les humanitaires, pourtant habitués aux zones dangereuses, sont également pris pour cible. “La situation est devenue hors de contrôle depuis le début de la saison sèche,” déclare un travailleur humanitaire dépouillé par des criminels la semaine dernière entre Bambari-Alindao.
La voie, pourtant vitale pour de nombreuses localités, est devenue un cauchemar pour tous les usagers. “Nous ne sommes plus en sécurité même dans notre mission,” déplore un conducteur d’ambulance à Alindao, exposant la vulnérabilité des civils.
Les récentes attaques produites à quelques kilomètres à l’entrée d’Alindao ont semé la panique parmi les voyageurs qui ont quitté Bambari pour Bangassou. “Nous sommes livrés à nous-mêmes. Sans défense ni rien, ” témoigne Igor Séréngué, un passager dépouillé, exprimant le désarroi face à l’absence de sécurité.
Malgré les appels à l’aide, les forces de sécurité restent inefficaces. “Nous sommes abandonnés à notre triste sort à chaque fois que nous empruntons cette route de l’enfer,” déclare un autre passager dépouillé. Les pillages récents mettent en lumière l’urgence d’une action sécuritaire. “Nous avons besoin de protection,” clame un habitant d’Alindao, exprimant le désir d’une vie sans peur.
En somme, la route entre Bambari et Alindao est devenue un enfer pour les voyageurs. “Nous ne sommes plus en sécurité nulle part,” déclare un agent humanitaire centrafricain, résumant l’angoisse omniprésente. La situation sécuritaire demeure critique. “Nous avons besoin d’aide,” clame un habitant d’Alindao, exprimant le désir d’un avenir sans peur.
Par Bertrand Yékoua
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