Sécurité présidentielle, une décision de Touadera fait grincer les dents.

Publié le 15 décembre 2019 , 2:58
Mis à jour le: 15 décembre 2019 2:58 pm
Sortie du cortège présidentiel devant l'école nationale de police le lundi 5 août 2019. Crédit photo : Mickael Kossi / CNC
Sortie du cortège présidentiel devant l’école nationale de police à Bangui le lundi 5 août 2019. Crédit photo : Mickael Kossi / CNC

 

Sécurité présidentielle, une décision de Touadera fait grincer les dents.

 

Bangui (République centrafricaine) – depuis quelques semaines, à Bangui, une décision du Président de la République, Faustin Archange TOUADERA, concernant le remplacement de certains soldats FACA, détachés à la garde présidentielle, par des gendarmes expérimentés, fait monter la tension de plusieurs crans au sein de son appareil sécuritaire.

 

Selon un officier de la garde présidentielle ayant requis le strict anonymat, le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA, lors de ses nombreux déplacements à l’étranger, notamment aux États-Unis et en Europe, aurait perdu beaucoup de temps dans les salles d’embarquement des aéroports, ce qu’il n’a guerre appréciée.

Afin d’avoir le cœur net, il aurait diligenté une enquête, menée dans un premier temps par ses conseillers russes, qui n’a rien aboutie, puis par des Français, qui ont pu déceler les failles, auxquelles figurent en premier, l’analphabétisme avancé et chronique de certains de ses gardes rapprochés.

D’après les documents fournis par notre source,  des solutions idoines lui avaient été proposées, parmi lesquelles,  figurent celle du remplacement de certains soldats FACA, détachés au service de sa sécurité rapprochée, par des gendarmes plus expérimentés, capables de rédiger les formulaires d’embarquement et du débarquement, sans faute, mais également dans un laps de temps que possible. Ce que le Président Touadera avait accepté, et des consignes ont été données en ce sens à la direction de la gendarmerie de s’en occuper !

Cependant, au niveau de la gendarmerie, le neveu du chef de l’État, un devenu, colonel de la gendarmerie, que nous jugeons mieux de ne pas le citer, qui s’occupe par ailleurs du dossier en question, préfère incorporer, en un temps record, au sein du corps de la gendarmerie, avec de nouvelles matricules, les mêmes soldats FACA illettrés de la garde présidentielle, initialement ciblés pour être remplacés par de vrais gendarmes expérimentés.

Contre toute attente, et par la magie de la mafia, il les a tous détaché à nouveau à la garde présidentielle comme gendarmes, selon ce que veut son oncle Président TOUADERA.

Un jeu de mafia, digne des parrains mexicains, qui a été très vite décelé par le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA, n’a pas permis à ces nouveaux gendarmes-FACA de réintégrer la sécurité du Président.

À l’aide des conseillers français, d’autres gendarmes, cette fois des vrais, ont été choisis avec soin et présentés au chef de l’État Faustin Archange TOUADERA.

Mais depuis cette date, le courant ne passe plus entre les soldats FACA et les gendarmes détachés de la garde présidentielle.

Au palais de la Renaissance, ils ne se parlent plus entre eux, ce qui est très inquiétant pour la sécurité du président, a confié au CNC une source sécuritaire.

Pour rappel, le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA, qui bat le record de voyage à Bruxelles, au Royaume de Belgique, pour un chef d’État,  a dû attendre parfois plus de deux heures à l’aéroport avant d’embarquer à bord d’un avion. Ce qui l’a considérablement irrité. Avec cette nouvelle solution, espérons que les choses vont changer pour lui.

 

Gisèle MOLOMA

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