RCA : mouvement de panique dans la ville de Berberati

intervention des forces de l'ordre dans le village situé à 21 kilomètres de berbérati
Intervention des forcces de l’ordre. Photo CNC

 

Bangui, République centrafricaine, lundi, 28 décembre 2020, 15:25:05 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Suite à une fausse alerte  sur l’arrivée de rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) aux portes de Berberati, chef-lieu de la préfecture de Mambéré-Kadéï, la ville est secouée par un mouvement de panique générale de la population.  

 

Malgré les menaces des groupes armés d’attaquer la ville de Berberati  en vue d’entraver la tenue des élections présidentielles et législatives,  les électeurs ont pu voter massivement hier à Berberati dans le calme. Malheureusement,  ce lundi, après une partie de journée calme, la ville est secouée par une fausse alerte de la présence des éléments de la coalition des patriotes pour le changement (CPC)au PK5, suscitant un mouvement de panique et des débandades des populations civiles.

En effet, vers 13h30, la ville de Berberati, deuxième ville de la RCA s’est plongée  dans la panique générale.  Les personnes travaillant dans les administrations,  les commerçants et  les usagers de la route se sont retrouvés  dans les rues pour tenter de regagner leurs domiciles aux pas de course. Durant plusieurs minutes, l’affolement a envahi la capitale provinciale de Mambéré-Kadéï, poussant les policiers à multiplier des patrouilles dans la ville.

Selon nos informations, la ville de Gamboula, à la frontière avec le Cameroun, était tombée aux mains des rebelles du CPC vers 12 heures. Cependant, les conducteurs des motos-taxis, en provenance de cette ville, sont venus en débandade provoquer des mouvements de panique dans les localités voisines, y compris à Berberati.

Grâce à la présence renforcée des forces de la police dans la ville, les populations ont pu retourner chez elles quelques minutes plus tard.

Par ailleurs, les forces de la gendarmerie, qui sont pourtant présentes dans la ville,  sont restées non visibles depuis plusieurs jours, provoquant des nombreuses critiques des populations.

 

Par Anselme Mbata

Journaliste rédacteur

Alain Nzilo

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