Bangui, République centrafricaine, samedi, 24 juillet 2021, 03:37:59 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), a organisé le 21 juillet 2021, un café de presse avec les professionnels des médias pour présenter les résultats atteints par son programme durant le 1er semestre de l’année 2021. Dans ce bilan, l’UNFPA oriente sa cible auprès des personnes en besoin des services de santé de la reproduction et les survivants des violences basées sur le genre.
Marqué par la crise sanitaire du Covid-19 et les tensions armées à la veille, et lendemain des scrutins couplés de 2020-2021, l’UNFPA a pu réaliser sur le terrain, les activités auprès des personnes qui ont besoin d’assistance humanitaire dont le nombre s’élève à 2,8 millions.
Les présentations s’articulent autour de trois unités d’intervention de cette organisation des Nations-Unies au courant du 1er semestre de 2021 : l’unité santé de la reproduction, qui vise en particulier à lutter contre la mortalité maternelle; celle de violences basées sur le genre et le dernier point porte sur la jeunesse.
Selon le représentant de l’UNFPA en Centrafrique, Ouedraogo Koudaogo, la présentation des différentes activités de terrain menées du 1er semestre 2021, est un devoir de redevabilité, « vous travaillez dans un pays au bénéfice d’une population, rendez compte de ce que vous faites sur le terrain pour ne pas apparaître comme des gens qui se promènent à Bangui », a-t-il dit. La question de la santé de reproduction est l’une des unités de travail que l’UNFPA met au centre de ses préoccupations, « Nous le faisons parce que l’UNFPA se donne pour mission d’œuvrer pour un monde où chaque grossesse est désirée, chaque accouchement se fait sans danger et le potentiel de chaque jeune est accompli », a-t-il résumé le programme de leur mandat de ce semestre.
Sur les quelques résultats présentés sur les deux semestres, l’UNFPA offre de service de prise en charge multisectorielle à travers entre autres, un accès amélioré de 850 survivants des violences basées sur le genre (VBG) à une prise en charge psychologique réalisée dans 15 centres d’écoute gérés par les partenaires en raison de : 01 par ASA à Bossangoa ; 6 par CLIRA à Paoua, Koui, Ngaoudaye , Ndim ainsi que le ONE STOP CENTER de Bozoum ; 8 pour l’AFJC à Bouar, Berberati, Bangassou, Bossangoa, Sibut et Bangui.
Ce n’est pas tout ! « 572 survivants ont bénéficié de prise en charge médicale de l’UNFPA dont 166 dans les 72h dans les localités de Grimari et Dékoa ; Bossembélé et Yaloké, Paoua, Bocaranga, Koui, Ngaoudaye, Ndim. 814 femmes et filles vulnérables ont retrouvé un confort psychologique aux travers des kits dignités », a martelé Marie-Justine Mamba-Ibingui dans sa présentation.
L’UNFPA n’est pas totalement satisfait des résultats de ce semestre, sapés par le Covid-19 et la crise postélectorale. « Les actions opérationnelles se trouvent handicapées donc vous dire que nous sommes satisfaits, c’est difficile, mais nous avons pu quand même vous présenter quelques résultats. C’est l’essentiel de ce que je peux vous dire mais la satisfaction n’est pas au niveau que nous voulions », a conclu le représentant de l’UNFPA.
Le plan stratégique 2018-2021 vise zéro VBG y compris trois pratiques néfastes (excision, mariage d’enfants et préférence données aux enfants mâles). L’UNFPA oriente ses interventions sur une approche fondée à la fois sur le développement du partenariat multipartite, la conception des programmes qui se fonde sur les droits humains et tient compte des spécificités de genre et différences culturelles.
Par Cyrille Jefferson Yapendé
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