Bangui, 26 janvier 2022 (Corbeaunews – Centrafrique ) – Durement torturé par les mercenaires russes de la société Wagner dans la nuit du 23 au 24 janvier 2022, le capitaine, commandant le détachement des FACA de Béloko, se trouve toujours à l’hôpital. Mais à Bangui, l’état-major annonce d’ores et déjà qu’il sera durement sanctionné pour non-respect des règles.
Ceci n’est pas un rêve, encore moins une blague. Comme on dit en droit, la faute appartient à la victime. C’est-à-dire que la torture infligée à cet officier de l’armée nationale par les mercenaires russes est parfaitement justifiée, car la faute lui appartient.
En effet, selon des informations recueillies par le service de l’armée nationale, dans la nuit du 23 au 24 janvier, cet officier des FACA, pour la première fois, a amené l’une de ses copines à la base alors que celle-ci est partagée entre les soldats FACA et les hommes de Wagner. Les éléments russes, en faction cette nuit, lui auraient demandé de laisser partir sa copine et rentrer seul dans la base. Mais le capitaine, dépassé par son orgueil le, a refusé et insiste pour faire entrer sa copine dans la base. D’autres Russes viennent lui parler que c’est impossible pour lui d’amener des femmes dans leur caserne, car parmi toutes ces femmes, il pourrait y avoir des espionnes. Mais le capitaine insiste toujours, provoquant une altercation entre eux. C’est ainsi que le capitaine a été sauvagement et copieusement tabassé par les hommes de Wagner. Cette nuit. Placé en détention, son état de santé dégrade de plus en plus. C’est ainsi qu’il a été transféré à l’hôpital le lendemain.
Ceci est la version de l’état-major des armées. Or, des sources indépendantes locales ont indiqué que ce capitaine aurait eu le malheur de causer avec une femme enviée par les Russes. C’était donc de la jalousie qui serait à l’origine du malheur du capitaine.
Mais une chose est sûre, on ne pourra jamais avoir la version exacte des faits.
Toutefois, les Centrafricains ne sont pas d’accord à la manière dont le capitaine a été traité cette nuit, même s’il a tort.
Par Anselme Mbata
Journaliste rédacteur
Alain Nzilo
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