Bangui, 9 décembre 2021 (Corbeaunews – Centrafrique ) – Dans le contexte actuel de postcrise que connaît la République centrafricaine, il est essentiel de renforcer les compétences des jeunes afin qu’ils puissent être acteurs de la reconstruction de leur pays. C’est pour cette raison que l’agence centrafricaine pour la formation professionnelle et l’emploi (ACFPE) et l’agence française de développement (AFD) ont décidé de soutenir des formations techniques auprès de 600 jeunes de la capitale baptisé (Opération 600A14M3B) afin d’améliorer leurs perspectives d’emploi et de leur insertion professionnelle.
La cérémonie de lancement officiel de ces formations a eu lieu vendredi au lycée professionnel féminin en présence de madame la ministre du Travail, de l’ambassadeur de France à Bangui, du Conseiller de la Coopération d’action culturelle, du directeur général de l’ACFPE et du madame la proviseur du Lycée Professionnel Féminin.
Selon le Directeur de l’ACFPE, la République centrafricaine fait face a des défis majeurs : « un taux de chômage élevé, une population jeune travaillant à 80% dans le secteur informel et ne disposant pas de qualification professionnelle suffisante à leur sortie du système scolaire ». C’est ainsi que ce dispositif de formation court terme fondée sur l’apprentissage des jeunes a été mis en place. Quatorze métiers ont été choisis, notamment la couture, la cuisine, la coiffure, la mécanique auto, la mécanique moto, l’électricité, l’agriculture, et la soudure, etc., et ce, pour une durée de trois(3), six(6) et neuf(9) mois.
Selon l’ambassadeur de France, l’objectif ultime de ce projet « est de former les jeunes pour leur garantir une insertion sur le marché du travail ayant de former pour former .
« Il est essentiel que la transmission du savoir-faire, mais aussi du savoir être soit réaliser dans les meilleures conditions possible. Car l’insertion économique de nos jeunes est le seul garant du relèvement économique du pays que nous appelons tous de nos vœux», déclare l’ambassadeur de France.
« Rappelons que le système éducatif centrafricain, déjà fragile, a subi une importante détérioration durant les périodes de crise, engendrant une perte d’accès à l’éducation, limitant les opportunités d’apprentissage et de développement personnel des enfants », a précisé l’AFD.
- Y. Ibrahim
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