Bangui, République centrafricaine, jeudi, 5 août 2021, 03:26:35 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Depuis plus d’une semaine, les autorités du Haut-Mbomou, notamment le sous-préfet, les notables, les députés ainsi que les populations ont dans leur mire les Casques bleus marocains de la Minusca, les accusant d’être en collusion avec les éléments de l’UPC auxquels ils étaient accusés de fournir des vivres et autres moyens de subsistance, d’avoir organisé le pillage et l’incendie des boutiques. Mais la Minusca, de son côté, dénonce une campagne de dénigrement.
Les allégations contre le contingent marocain de la MINUSCA à Obo, dans leur présumée implication dans les attaques du groupe armé de l’UPC, le lieutenant-colonel Abdoul Aziz Fall a précisé lors d’une conférence de presse hebdomadaire ce mercredi que « n’eut été la riposte vigoureuse du détachement de Casques bleus, les conséquences de cette attaque auraient été plus tragiques ». Il a par ailleurs dénoncé « ces fausses accusations, couplées à une campagne manifeste de dénigrement », s’agissant de la complicité des Casques bleus et des éléments armés lors de ces attaques.
Rappelons que dans la nuit du lundi à mardi 27 juillet 2021, une attaque présumée des rebelles de l’unité pour la paix en Centrafrique (UPC)
Contre la ville d’Obo (sud-est) a occasionné la mort d’un soldat FACA, et plusieurs dizaines des magasins ont été incendiés. Mais les autorités locales accusent les Casques bleus marocains d’être à l’origine de l’attaque et non l’UPC. Une marche avait été organisée pour exiger leur départ de la ville. Quelques jours plus tard, le collectif des députés du Haut-Mbomou publie un communiqué demandant ainsi le départ de la Minusca de ladite préfecture. Ce que la Minusca a répondu ce mercredi 4 août 2021 que ceci n’est autre qu’une campagne de dénigrement et de manipulation !
Par Anselme Mbata
Journaliste rédacteur
Alain Nzilo
Directeur de publications
Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email : alainnzilo@gmail.com