RCA : « Harouna Douamba », un cerveau de campagne anti-Minusca.

Publié le 12 février 2020 , 9:19
Mis à jour le: 12 février 2020 9:19 pm
Vladimir Monteiro, porte-parole de la MINUSCA. Crédit photo : CNC.
Vladimir Monteiro, porte-parole de la MINUSCA. Crédit photo : CNC.

 

 

Bangui (République centrafricaine ) – Connu pour avoir dirigé de multiples attaques médiatiques contre les intérêts français en République centrafricaine depuis 2017, le burkinabé Harouna Douamba , désormais au service de communication des Russes à la présidence de la République,  multiplie depuis quelques jours des attaques ciblées contre les fonctionnaires de la Minusca à Bangui. Pourquoi ?

 

Né au Burkina Faso et grandi en Côte d’Ivoire, Monsieur Harouna Douamba  (pseudonyme de circonstance), qui se dit conseiller du chef de l’État Faustin Archange TOUADERA, est la cheville ouvrière depuis 2017 de la campagne anti-française, mais aussi contre la  Minusca en République centrafricaine. Mais depuis quelques jours, l’homme se glorifie d’avoir dirigé une série d’attaques contre certains fonctionnaires de la Minusca sur les réseaux sociaux et dans les médias financés par le gouvernement.

En effet, Harouna Douamba , surnommé l’homme à multiples visages, accuse, sans aucune preuve,  plusieurs fonctionnaires de la Minusca d’avoir livré des armes et des munitions aux groupes armés dans le nord-est du pays. Dans sa ligne de mire, monsieur Ray Torres, Directeur des affaires politiques de la Minusca, monsieur Zlatko Bars Dimitroff, chef de bureau de la coordination à la Minusca et bien d’autres fonctionnaires. Mais ce qui est choquant dans cette affaire, monsieur Harouna Douamba   reconnaît formellement que ces allégations sont des véritables mensonges qu’il aurait minutieusement préparés pour mettre en difficulté la Minusca.

D’après son explication, les Centrafricains, dans leur majorité, accusent formellement le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA d’avoir collaboré et financé certains groupes armés, et plusieurs actions du chef de l’État le prouvent. Mais pour détourner cette disposition d’esprit des Centrafricains, il faut nécessairement trouver un bouc émissaire, et c’est la Minusca qui est pour lui la cible facile. Mais ce qu’il a oublié, ces fausses allégations constituent  un délit grave devant la loi, et il pourrait y être condamné si une action en justice est engagée contre lui.

Rappelons que monsieur Harouna Douamba, né au Burkina Faso et grandi en Côte d’Ivoire, avait abandonné ses études à la fin de la primaire pour se consacrer à ses activités de broutage sur Internet, avant d’atterrir mystérieusement en Centrafrique.

À lui seul, l’homme multiplie la création des médias fictifs, mais aussi  des associations imaginaires comme « La nouvelle du continent », « le monde en vrai », « le quotidien dAfrique », « Association des sans Voix centrafricaines pour la paix » ou encore « Mouvement des Patriotes Centrafricains » etc.

Se disant Président d’une ONG internationale Aimons Notre Afrique (ANACOM), Monsieur Harouna Douamba, à cause de ces activités mafieuses, arrive à se faire louer un logement de luxe au croisement des Nations unies, sur l’avenue Barthélemy Boganda aux frais du trésor public, c’est-à-dire des paisibles contribuables centrafricains en raison d’un loyer de 1,5 million de francs CFA.

Comme si cela ne suffisait pas, l’homme recrute des dizaines des jeunes dans son entreprise mafieuse pour les embrigader comme des miliciens des réseaux sociaux.

Alors, la question que les centrafricains se la posent est de savoir si le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA est-il conscient que collaborer avec ces gens d’individus est très dangereux pour la réconciliation et la paix dans le pays ?

 

Anselme Mbata

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