Bangui, République centrafricaine, mercredi, 16 décembre 2020, 11:27:04 ( Corbeaunews-Centrafrique ). À quelques jours de la fin de campagne électorale en vue des élections présidentielle et législatives du 27 décembre 2020, la justice centrafricaine s’es prononcée sur les agissements de l’ancien Président de la République François Bozizé. Le procureur général, le magistrat Éric Didier Tambo menace l’ancien Président ainsi que ses complices de poursuite judiciaire.
Après ses investigations, le parquet général affirme avoir recensé les différentes atteintes au processus électoral en cours.
Ainsi, ce mardi 15 décembre 2020, le procureur général, le magistrat Éric Didier Tambo, dans une déclaration faite sur les ondes de la radio nationale, menace et met en garde ceux qui pourront encore semer de trouble dans l’organisation de ces élections.
« Conformément à l’article 26 du code du procédure pénale centrafricain, et sous la surveillance du parquet général près la cour d’appel de Bangui, il a été mis en place en date du 30 novembre 2020 , une cellule judiciaire coordonnée par le Procureur général, et regroupant en son sein tous les procureur de la République du ressort ainsi que tous les officiers de police judiciaires. La cellule est chargée de constater dans le ressort de ladite cour les infractions liées au processus électoral prévues et punies par les articles 249 à 277 du code électoral ainsi que les infractions connexes prévues et punies par le Code pénal centrafricain. L’objectif recherché est d’investiguer et coordonner toutes les infractions liées au processus avant, pendant, et après les élections. Les informations parvenues à la cellule font état de ce qu’après la publication de la liste des candidats à l’élection présidentielle le 3 décembre 2020 par la Cour constitutionnelle, l’un des cinq candidats, dont la candidature a été invalidée, notamment le candidat investi par le parti kwa na Kwa (KNK), en campagne dans le nord-ouest de la RCA, aurait procédé à des recrutements et à l’enrôlement des mercenaires étrangers, des miliciens et des enfants soldats. La même source indique que des rencontres et des contacts entre les candidat malheureux du KNK avec d’autres chefs de la région ont eu lieu », a déclaré le Procureur général Éric Didier Tambo qui a également indiqué qu’au « cour de cette réunion, un plan machiavélique aurait été mis en place par cette nébuleuse coalition aux fins de dissuader, décourager, intimider et terroriser les électeurs à ne pas aller voter le jour du scrutin. Bref ! Semer la zizanie et la panique de manière concertée, planifiée et coordonnée dans les différentes zones qui sont sous leur contrôle avant et pendant le jour du scrutin ».
D’après lui, le parquet général tient à informer l’opinion nationale et internationale que ces présumés actes criminels ne resteront pas impunis.
Notons que les différents candidats à la présidentielle et aux législatives poursuivent leur campagne sur le terrain. Le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA se trouve actuellement à Birao, Martin Ziguélé au Nord-ouest, et les autres à Bangui.
Affaire à suivre.
Par Gisèle MOLOMA
Journaliste politique
Alain Nzilo
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