RCA : crise poste électorale,  plus de 300 miliciens du KM5 sont en formation militaire au camp Kassaï

Publié le 19 janvier 2021 , 11:28
Mis à jour le: 19 janvier 2021 11:28 pm
Des miliciens d'autodéfense du KM5 de Bangui. CopyrightCNC.
Des miliciens d’autodéfense du KM5 de Bangui. CopyrightCNC.

 

Bangui, République centrafricaine , mercredi, 20 janvier 2021 (Corbeaunews-Centrafrique. Plus de 300 miliciens autodéfense du KM5 ainsi que quelques-uns de leurs compatriotes de Boy-Rabe recrutés clandestinement par l’État major des armées, sont en formation d’endoctrinement militaire au camp Kassaï depuis quelques jours, a constaté sur place un journaliste du CNC.

 

Depuis vendredi 18 décembre dernier, une coalition des groupes armés est en mouvement en République centrafricaine . Ils voudraient empêcher  la tenue des élections législatives et présidentielles, et le Président Faustin Archange Touadera a beau rassurer les populations centrafricaines. Mais sur le terrain,  les sources d’inquiétude sont réelles.

Désormais, les rebelles de la coalition des patriotes pour le changement (CPC) sont dans la capitale. Ils ont mené une première attaque sur les positions des forces loyalistes aux alentours de la capitale le 13 janvier, mais celle-ci a été repoussée grâce aux casques bleus de la Minusca qui faisait appel à l’appui aérien des hélicoptères de la société russe de mercenariat qui battent aux côtés des forces gouvernementales.

Pendant ce temps, le gouvernement  centrafricain, qui  faisait déjà appel aux mercenaires russes et aux forces rwandaises dans le cadre de la coopération militaire entre les deux pays, constate qu’il y’ a toujours un besoin, et c’est le KM5 qui semble les intéresser. Ainsi, au lendemain de l’attaque de Bangui, près d’un millier des miliciens d’autodéfense du quartier KM5 dans le troisième arrondissement de Bangui ont été recrutés. Une partie est envoyée au camp Kassaï pour une formation militaire de quelques jours, d’autres déployés aux alentours de la capitale  patrouiller aux côtés des Casques bleus de la MINUSCA, mais aussi des forces russes, rwandaise et FACA.

Pour certains officiers FACA, le gouvernement  centrafricain, qui a radié récemment près de 1000 militaires de rang de l’armée nationale,  a besoin de combler cet effectif rapidement afin de tenir le terrain.

 

Par Gisèle MOLOMA

Journaliste politique,

Alain Nzilo

Directeur de publications

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