Bangui, 8 mars 2022 (Corbeaunews – Centrafrique ) – L’objectif, s’entretenir avec les autorités tchadiennes, puis demander l’extradition du chef rebelle, leader de la milice Anti-Balaka, Monsieur Maxime Mokome, arrêté il y a plus d’une semaine à Sido, une localité frontalière du Tchad proche de la République centrafricaine.
L’ex-ministre du DDRR (Désarmement, démobilisation, Rapatriement et Réinsertion) Maxime Mokome avait été arrêté le dimanche 27 février 2022 à la frontière entre le Tchad et la Centrafrique, plus précisement à Sido, et amené à Ndjamena, capitale du Tchad, où il a aussitôt été mis aux arrêts à l’agence nationale de sécurité (ANS), le service du contre espionnage.
Selon la version officielle, le chef rebelle aurait violé l’accord conclu avec la CEEAC et la CIRGL en faisant un aller-retour en République centrafricaine. Or, des sources concordantes font état d’un profond différend avec le chef de l’agence nationale de sécurité (ANS), Monsieur Ahmed Kogri au sujet de la répartition des fonds alloués par l’Angola pour financer cet exil.
Les autorités centrafricaines, de leur côté, frottent les mains et demandent aux autorités tchadiennes son extradition. C’est en ce sens qu’une délégation ministérielle de haut niveau, comprenant la ministre centrafricaine des Affaires étrangères, est même attendue dans les prochaines heures à Ndjamena pour porter la demande de son extradition.
Mais à Ndjamena, l’arrestation de l’ancien ministre Maxime Mokome est aussi appréciée par une large partie de la population.
Affaire à suivre…
Par Gisèle MOLOMA
Journaliste rédacteur
Alain Nzilo
Directeur de publications
Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email : alainnzilo@gmail.com