Quand le VIH fait courir : l’étonnant parcours des patients de Sosso-Nakombo Gombou

Publié le 10 juin 2024 , 5:02
Mis à jour le: 10 juin 2024 7:12 am

Quand le VIH fait courir : l’étonnant parcours des patients de Sosso-Nakombo Gombou

 

Une femme soufrant du sida. CopyrightAFP
Une femme soufrant du sida. CopyrightAFP

 

À Sosso-Nakombo, les personnes vivant avec le VIH sont contraintes de parcourir de longues distances pour se soigner, en raison de la peur de stigmatisation. La sensibilisation limitée et le manque de ressources locales aggravent cette situation délicate pour les patients.

 

Bangui, 11 juin 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

La conséquence pour se dépister et se prendre en charge, les personnes vivant avec le VIH sont obligées d’aller loin de leur localité pour suivre le traitement.

 

Nous sommes à l’hôpital sous-préfectoral de Sosso-Nakombo. Vice Maléasi, infirmier accoucheur, s’occupe ici du volet santé de la reproduction.

“Les femmes qui viennent ici, surtout les femmes enceintes, reçoivent des conseils, des informations, une éducation et une communication sur le VIH et les maladies transmissibles”, explique-t-il.

“Avant de démarrer les consultations prénatales, nous faisons de la prévention sur la transmission de la mère à l’enfant”.

 

La lutte contre le VIH/SIDA n’est pas aisée. Les personnes redoutent d’être stigmatisées. Conséquence, les patients vont plus loin pour se dépister ou se prendre en charge. Jean Fesera, médecin, explique la stratégie mise en place pour contourner la difficulté : “Ici, les gens ne veulent pas prendre les médicaments au centre de santé parce qu’il y a leurs frères, leur famille. Ils pensent que ces derniers pourraient dire quelque chose au quartier. C’est pour cela que les séropositifs ne veulent pas prendre leurs médicaments ici. Mais avec mes collaborateurs, nous avons instauré une méthode. Si nous connaissons l’adresse de la personne séropositive, nous livrons ses médicaments à domicile”.

 

La collaboration entre le centre de référence de Berberati et de Sosso-Nakombo  est essentielle, mais la coordination des personnes vivant avec le VIH/SIDA note le manque de molécules nécessaires pour contrôler la charge virale. Ville minière, le risque est très élevé et les professionnels de santé misent sur la sensibilisation pour encourager les comportements responsables et réduire la propagation du virus.

 

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