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Incroyable! Pendant que Touadera fait sa prière chaque matin à la radio Centrafrique, les Wagner, quant à eux, continuent leur massacre sur la population

Pendant que Touadera fait sa prière chaque matin à la radio Centrafrique, les Wagner, quant à eux, continuent leur massacre sur la population

 

Pendant que Touadera fait sa prière chaque matin à la radio Centrafrique, les Wagner, quant à eux, continuent leur massacre sur la population
Le Président Baba Kongoboro fait la prière pour ses moments difficiles

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 La barbarie a un nouveau rituel en Centrafrique. Chaque matin, le Président Baba Kongoboro fait résonner ses prières sur les ondes de la radio Centrafrique, implorant Dieu pour la paix et la prospérité. Ces mots pieux flottent dans l’air comme un voile translucide, dissimulant à peine les horreurs qui se déroulent dans l’ombre. À Bocaranga, les tombes de quatre éleveurs peuls sont encore fraîches. Ces hommes sont morts sous les balles des mercenaires Wagner, après une longue nuit de terreur dans la prison des Wagner.

 

Ceci n’est pas une blague, encore moins une comédie à l’ivoirienne. Ne vous rêvez pas! Chaque matin, , la radio nationale centrafricaine ouvre son antenne avec la prière du Président Baba Kongoboro. Eh Oui,! Nous sommes à l’ère sombre de la dictature à la Touadera. Cependant, la prière de Kongoboro parle de paix, de prospérité, d’allégresse, alors que cette même matinée, à Bocaranga, des familles pleurent leurs morts.

 

En effet, la veille, c’est-à-dire le samedi 28 décembre 2024, quatre éleveurs peuls n’ont pas survécu à la barbarie des mercenaires Wagner. L’histoire de leur calvaire glace le sang : capturés à Bezéré, à 25 kilomètres de Bocaranga, ils ont été ramenés en ville. Là, on les a enchaînés, cagoulés, emprisonnés. Le lendemain matin, leurs bourreaux les ont conduits à 15 kilomètres pour les abattre. Leur crime ? Être simplement peuls.

 

Entre temps, à Besson, dans la Nana-Mambéré, deux autres jeunes peuls ont perdu la vie deux jours plus tôt. La même violence aveugle, la même absence de justice. Les Wagner ne prennent même plus la peine de chercher des prétextes. Être peul suffit pour mourir.

 

Le pays vit désormais sous la loi du silence. Parler de ces crimes à Bangui ou ailleurs, c’est signer son arrêt de mort. Les témoins se taisent, les familles étouffent leurs sanglots. Ceux qui osent encore dénoncer doivent vivre cachés, errer comme des feuilles au vent, sans domicile fixe. Autrement dit, c’est la mort.

 

Pendant que la radio Centrafrique diffuse les paroles pieuses du président, le pays s’effondre. Les quartiers n’ont pas d’eau. Les maisons restent dans le noir. Les routes sont inexistantes. Dans les hôpitaux, même les médicaments de base manquent.

 

La prière présidentielle résonne comme une cruelle plaisanterie. “Fais éclater ton allégresse et ta joie dans notre pays”, demande-t-il à Dieu. Mais quelle joie peut naître quand des innocents meurent chaque jour ? “Accorde-nous la prospérité, la santé, la paix”, poursuit-il. Mais comment parler de paix quand la terreur règne ?

 

Les massacres de Bocaranga et Besson ne sont que la partie visible de l’iceberg. Combien d’autres crimes restent cachés ? Combien de familles pleurent en silence ? Le président, placé au pouvoir par la France en 2016, semble plus préoccupé par ses rituels radiophoniques que par la souffrance de son peuple.

 

Les Centrafricains vivent dans un paradoxe mortel : leur président prie pour leur bonheur à la radio Centrafrique pendant que ses alliés les massacrent. Les mots “unité, dignité, travail” concluent la prière matinale, mais dans les villages, c’est la peur qui unit les gens, la dignité qui meurt avec chaque victime, et le travail qui devient impossible dans ce climat de terreur.

 

L’histoire de ces six Peuls assassinés n’est qu’une goutte dans un océan de souffrance. Pendant que certains prient à la radio Centrafrique, d’autres creusent des tombes. Et le silence, ce silence imposé par la peur, devient le plus fidèle allié des bourreaux.​​​​​​​​​​​​​​​​

 

Par Alain Nzilo

Corbeaunews Centrafrique

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