Nouveau coup dur pour la Russie dans l’optique des JO de Tokyo

Publié le 23 novembre 2019 , 1:30
Mis à jour le: 23 novembre 2019 1:30 am

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Bangui (République centrafricaine ) – 23 nov. 2019 01:30

La décision finale sera prise le 9 décembre par l’Agence mondiale antidopage

Participera ? Participera pas ? La présence de la Russie aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020 est plus que jamais incertaine après la recommandation d’un comité indépendant de l’Agence mondiale antidopage (AMA) de déclarer l’Agence russe antidopage non-conforme. La balle est désormais dans le camp du comité exécutif de l’AMA qui doit se réunir le 9 décembre à Paris. Si des sanctions sont alors prises, le Comité international olympique (CIO) devra s’y conformer.
Le chef de l’antidopage russe dénonce le rôle des autorités
Le Comité de révision de la conformité (CRC) a émis cette recommandation à la suite d’« incohérences » constatées dans les données récupérées par les enquêteurs de l’AMA auprès du laboratoire de Moscou, au cœur du système de dopage entre 2011 et 2015. En janvier 2019, la Russie avait transmis des données électroniques des contrôles à l’AMA, une condition que cette dernière avait posée pour lever la suspension de ce pays en septembre 2018. La recommandation du CRC se base sur les données du service Renseignements et enquêtes de l’Agence, basée à Montréal, qui avait annoncé fin octobre avoir reçu de nouvelles réponses des autorités russes « à une liste de questions techniques détaillées ».
Les Russes quant à eux entrevoient la pire des éventualités. La semaine dernière, le chef de l’antidopage russe, Youri Ganous, a ainsi dit s’attendre à ce que son pays soit privé de compétitions olympiques en 2020 et 2022, dénonçant le rôle des autorités dans la falsification de données transmises à l’Agence mondiale antidopage. Pour ne rien arranger au cas de la Russie, la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) avait suspendu quelques heures plus tôt le processus de réadmission du pays, banni depuis novembre 2015 en raison d’un vaste scandale de dopage institutionnel.
Les scandales se succèdent
Outre la question sensible des données du laboratoire de Moscou, cinq dirigeants de la Fédération russe (Rusaf), dont le président Dmitri Chliakhtine, sont impliqués dans une sombre affaire de fourniture de faux documents au vice-champion du monde (2017) du saut en hauteur Danil Lysenko pour l’aider à échapper à une sanction pour manquements à ses obligations de localisation pour des contrôles inopinés. La Rusaf et tous les accusés, suspendus provisoirement, ont jusqu’au 12 décembre pour fournir des réponses à l’Unité d’intégrité de l’athlétisme (AIU, organe indépendant en charge de la lutte antidopage dans l’athlétisme).
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Avec AFP

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