Naufrage sur la Rivière Mpoko : Le Bilan pourrait atteindre potentiellement une centaine des morts
“Combien de vies faudra-t-il encore sacrifier avant que la sécurité ne devienne une priorité absolue sur nos voies fluviales?”
Le silence pesant qui plane sur la Rivière Mpoko est brisé par le cri déchirant des familles endeuillées, alors que le bilan du tragique naufrage d’une baleinière vendredi dernier continue de s’alourdir. Avec chaque jour qui passe, l’espoir de retrouver des survivants s’amenuise, tandis que le nombre de victimes confirmées atteint désormais un sombre total de 66, avec près de cinquante personnes encore portées disparues.
Lors d’une interview sur les ondes de Radio Ndékè – Luka, le Directeur Général de la Protection Civile, Monsieur Thomas Djimassé, a partagé des détails déchirants sur les efforts de recherche et de récupération des corps des victimes.
“Nous sommes confrontés à une situation déchirante où chaque minute compte. Les équipes de secours, appuyées par une multitude d’acteurs, travaillent sans relâche pour retrouver les corps des disparus et apporter un semblant de paix aux familles endeuillées.”
Les efforts de recherche se sont intensifiés grâce à la mobilisation coordonnée de diverses agences gouvernementales, des communautés locales et des proches des victimes. Des hommes et des femmes se sont unis dans une quête désespérée pour ramener leurs bien-aimés à la maison, malgré les défis logistiques et émotionnels auxquels ils sont confrontés.
Monsieur Djimassé a souligné les défis auxquels sont confrontés les sauveteurs, notamment le manque de ressources adéquates pour mener à bien les opérations de recherche. Des outils essentiels tels que des bouées de sauvetage, des équipements de plongée et des dispositifs d’éclairage nocturne sont indispensables pour maximiser les chances de retrouver les victimes.
“Nous faisons face à des obstacles considérables dans notre mission de secours. Le manque d’équipement adéquat entrave nos efforts pour retrouver les disparus, mais malgré tout, nous persévérons dans l’espoir d’apporter un certain réconfort aux familles en deuil”.
Une question cruciale émerge quant à la capacité de la direction de la protection civile à comptabiliser toutes les victimes, y compris celles dont les corps pourraient ne jamais être retrouvés. Les familles, dans leur douleur insoutenable, continuent de réclamer leurs proches disparus, alimentant les craintes d’une tragédie encore plus grande.
“Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour identifier et répertorier chaque victime de cette terrible tragédie. Cependant, nous sommes confrontés à une tâche monumentale, alors que de nombreuses familles attendent désespérément des nouvelles de leurs proches disparus”.
En dépit des critiques sur la lenteur des interventions de la direction de la protection civile, Monsieur Djimassé a souligné le rôle essentiel de l’organisation dans la gestion des risques et la promotion de la sécurité publique.
“Notre mission dépasse largement le simple rôle d’intervention d’urgence. Nous nous engageons à promouvoir une culture de sécurité et de prévention des catastrophes, afin de protéger nos citoyens contre les dangers potentiels qui les guettent”.
Alors que la nation pleure ses fils et ses filles perdus dans les eaux de la Rivière Mpoko, des questions cruciales sur la sécurité et la préparation aux catastrophes continuent de planer. Le naufrage tragique d’une baleinière a révélé les lacunes criantes dans les efforts de sécurité fluviale, appelant à une action immédiate et concertée pour éviter de futures tragédies.
Dans l’ombre de cette terrible catastrophe, la nation se tient unie dans le deuil, priant pour le repos éternel des âmes perdues et cherchant la lumière dans les ténèbres de la tragédie.
Par Anselme Mbata
Tel/ WhatsApp : +236 75 72 18 21
Email: corbeaunewscentrafrique@gmail.com
Cliquez sur ce lien pour intégrer nos groupes WhatsApp :
Rappelons que dans les deux premiers groupes, seuls les administrateurs publient des contenus. Et c’est réservé uniquement aux articles du CNC.