Bangui, République centrafricaine – Comme disait maître Crépin Mboli-Goumba dans sa déclaration audio largement partagée sur les réseaux sociaux, « Personne n’a le monopole de la violence». Mais depuis l’arrivée des mercenaires de Wagner en République centrafricaine il y’a 5 ans, le régime de Bangui se croit tout puissant. Les milices armées du régime ont vu le jour dans la capitale comme en province. , Des menaces sont proférées partout contre les leaders de l’opposition démocratique, syndicaux et de la société civile. Mais depuis un an, la cible est désormais maître Crépin Mboli-Goumba, président du parti PATRI, coordonnateur du bloc républicain pour la défense de la constitution (BRDC).
Rédigé par Gisèle MOLOMA
Publié par Corbeaunews-Centrafrique (CNC), le mardi 21 février 2023
Maître Crépin Mboli-Goumba répond à ses détracteurs
En effet, dans une publication sonore de 5 minutes circulant abondamment sur la messagerie sociale WhatsApp, un individu, dont l’identité n’a pas été dévoilée, a pris tout son temps pour proférer des menaces non seulement contre la vie de l’opposant Crépin Mboli-Goumba, mais aussi pour la destruction de ses biens en RCA. Pour maître Crépin Mboli-Goumba, personne n’a le monopole de la violence, et il ne faut jamais cédé à l’intimidation de ces « chercher à manger ».
« Mes chers compatriotes, ici, c’est M. Crépin Mboli-Goumba qui vous parle.
Vous avez été très nombreux à me contacter après avoir écouté la déclaration d’un de nos compatriotes qui circule sur WhatsApp. Nos compatriotes aussi vils que lâches, qui n’a pas jugé utile de décliner son identité afin d’assumer ses propos. Je voudrais d’abord, du fond du cœur, vous remercier de l’intérêt que vous portez à ma modeste personne.
C’est cet intérêt qui me persuade chaque jour davantage de me consacrer à la cause nationale malgré les risques. Parce que j’estime que notre pays mérite mieux et mérite d’être placé sur la carte du monde autrement que dans la risée et par des tragédies récurrentes. Je voudrais vous rassurer tout de suite, mes chers compatriotes, on ne m’intimide pas. J’ai été élevé dans l’idée que rien, absolument rien, n’est plus important que l’honneur et la dignité, même dans la mort », déclare l’opposant Crépin Mboli-Goumba.
Le bourreau est payé pour tuer
D’après lui, Le bourreau, comme vous le savez, est payé pour tuer. Il accomplit sa misérable tâche, parce que c’est cela qui lui assure sa pitance. Mais si le bourreau lit sur votre visage que vous avez peur que vous le supplier, il aura un plaisir quasi jouissif. Il faut donc afficher du mépris, un mépris souverain. J’affiche donc pour ce compatriote un mépris souverain.
« Ce compatriote, il prétend être un collègue qui promet de me tuer et de détruire. Mais bien, je dois d’abord avouer que pour un collègue, sa voix ne m’est pas familière. Il ne m’a pas marqué, ni par son intelligence, ni par sa présence. Je suis persuadé qu’il s’agit certainement de ses collègues qui étaient au fond de la classe et qui se contentaient de fascicules et de polycopiés, comme on le disait au siècle dernier, qui était distribué par les professeurs en quête de complément de salaire quand il fallait lire les livres en entier.
Ils parlent des choses qui datent de 2003. Il est répète en 2023. Des lieux communs, un manque de discernement, tout ce qui trahit des frustrations et des limites. Et la raison pour laquelle il ne m’a pas marqué. C’est véritablement un collègue. Je note quand même que, curieusement, tout le monde devient courageux, téméraire. Même la plus poltron d’entre eux. C’est certainement l’effet de masse est ce qui permet d’assurer un peu d’argent.
Je serai bref et très bref. Je voudrais vous dire que j’ai méthodiquement répertorié tout ce qui profère des menaces de mort contre ma personne, contre ma famille. Je pense que s’il me connaissait, il saurait qu’on ne me menace pas. En tout cas, on ne me menace pas impunément. Je suis et j’ai toujours été pour la responsabilité dans la société et je suis persuadé que c’est l’impunité qui a fait le lit de toutes ces dérives. Donc, quel que soit le temps que cela prendra, chacun payera devant la justice de notre pays », ajoute l’opposant Crépin Mboli-Goumba, qui affirme au passage que ce monde sera traqué partout où il sera traqué pour les apporter à la justice, pour qu’on dise plus jamais ça et qu’on commence enfin à construire une société civilisée basée sur le respect des lois, sur l’urbanité, sur la coexistence pacifique et sur une lutte politique enfin débarrassée de toutes les sauvagerie.
Et si cette menace qui plane deviennent imminentes?
« Pour ce qui me concerne, si je devais considérer que cette menace qui plane sont imminentes, je ferai preuve de préemptive comme disent les américains. Parce que je garde des oreilles entendent. Personne n’a le monopole de la violence. C’est notre pays à tous. Encore une fois, que ceux qui ont des oreilles entendent. Quant à la destruction de mes biens, cela devient récurrent dans la bouche de ceux qui sont des frustrés.
Je voudrais dire que je ne suis pas responsable de leur échec social. J’ai travaillé dur pendant que eux faisaient les larbins, contrairement à ceux qui pillent les caisses de l’Etat. Je n’ai rien volé et je serais certainement aujourd’hui en prison si j’avais volé. Je dois donc vous dire que quand vous aurez fini, quand vous avez fini de menacer et quand vous rentrez chez vous, souvenez vous, vous n’êtes pas protégés. Nous sommes donc à armes égales. À bon entendeur. Salut! », conclut l’opposant Crépin Mboli-Goumba
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