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Massacre à Diki : Indignations et Appels à l’Action pour Mettre Fin à l’Insécurité en Centrafrique

Massacre à Diki : Indignations et Appels à l’Action pour Mettre Fin à l’Insécurité en Centrafrique

 

Le MDRPC du général ARDA HAKOUMA à Akroussoulback , dans la Bamingui-Bangoran
Le MDRPC du général ARDA HAKOUMA à Akroussoulback , dans la Bamingui-Bangoran

 

 

Bangui, 03 août 2023 (CNC) –  Au lendemain du massacre tragique de 13 civils à Diki, une localité située à 140 km de Ndélé, dans la préfecture du Bamingui-Bangoran, au nord-ouest de la République Centrafricaine, la situation demeure confuse et l’indignation monte au sein de la société civile et des partis politiques. Les assaillants, encore non identifiés, ont ciblé des notables du village, provoquant une vague de réactions et de demandes d’enquête de la part de l’Alliance Centrafricaine des droits de l’homme. Parallèlement, le parti Marche pour la démocratie et le salut du peuple MDSP pointe du doigt l’insécurité persistante dans certaines régions du pays, critiquant les choix politiques du gouvernement.

 

L’Alliance Centrafricaine des droits de l’homme demande des comptes au gouvernement :

 

Face à l’horreur du massacre de Diki, où 13 civils ont été tués, dont 3 notables locaux, l’indignation grandit au sein de la société civile et des partis politiques. L’Alliance Centrafricaine des droits de l’homme, forte de sa conviction en la justice et en la protection des droits fondamentaux des citoyens, a vivement condamné ces actes odieux. Dans un appel pressant, l’organisation demande au gouvernement de mener une enquête approfondie pour identifier les responsables de cette attaque meurtrière.

 

Le sentiment d’incompréhension est palpable chez l’Alliance, notamment en raison du déploiement massif des forces armées centrafricaines et alliées lors des élections référendaires précédentes. Comment une telle attaque a-t-elle pu se produire malgré ces mesures de sécurité renforcées ? Jusqu’à présent, aucune information n’a été divulguée concernant les coupables de ce massacre, laissant les citoyens en quête de réponses et de justice.

 

Le parti MDSP pointe les choix politiques du gouvernement :

 

Le parti Marche pour la démocratie et le salut du peuple (MDSP) estime que l’insécurité persistante en République Centrafricaine est due aux choix politiques inadéquats du gouvernement. Dominique Désiré ERENON, président du MDSP, conteste les allégations du gouvernement selon lesquelles l’insécurité serait en régression. Pour lui, la présence des forces internationales telles que la MINUSCA et les Wagner, ainsi que des troupes alliées rwandaises, ne semble pas suffisante pour mettre un terme à cette violence.

 

Selon ERENON, il est temps que le gouvernement revoie ses stratégies politiques et renforce sa cohérence et son efficacité pour garantir la sécurité des citoyens. Au lieu de blâmer la constitution de 2016, le président du MDSP affirme que la responsabilité de l’insécurité réside dans les décisions politiques prises au sommet de l’État.

 

Réponse du gouvernement et perspectives :

 

Interrogé sur ce tragique événement, le porte-parole du gouvernement, Serge Ghislain Djorie, a admis être au courant de la situation. Toutefois, il a annoncé que les autorités mènent actuellement des enquêtes approfondies avant de communiquer officiellement sur le sujet. Pour le moment, l’identité des assaillants ainsi que les raisons qui ont conduit à ce massacre restent inconnues.

 

En cette période de deuil et d’incertitude, la République Centrafricaine est confrontée à des défis considérables en matière de sécurité. Il est crucial que le gouvernement réponde rapidement et efficacement à cette tragédie, en prenant des mesures concrètes pour assurer la sécurité des populations vulnérables.

 

Rappelons que le massacre de Diki a suscité une vive émotion au sein de la population centrafricaine et a révélé l’ampleur de l’insécurité qui continue de sévir dans certaines régions du pays. Les appels à l’action sont nombreux, avec l’exigence d’une enquête approfondie pour traduire les responsables en justice et d’une réévaluation des choix politiques pour garantir la sécurité de tous. Dans cette période sombre, la République Centrafricaine doit s’unir pour surmonter ces défis et bâtir un avenir plus paisible et sûr pour tous ses citoyens.

 

Par Anselme Mbata

 

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