Massacre à Akroussoulback : Un ex-anti-balaka devenu FACA tue deux enfants à la grenade
Par la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique.
Une barbarie sans nom vient d’endeuiller Akroussoulback . Le bilan macabre de l’attaque commise par un soldat des FACA dans la nuit du 9 au 10 novembre ne cesse de s’alourdir, atteignant désormais deux morts. Plus révoltant encore : toutes les victimes sont des enfants de moins de 17 ans.
Kada, un criminel en uniforme
L’auteur de ce Massacre à Akroussoulback a été formellement identifié. Il s’agit du soldat Kada alias marabout, un ancien milicien anti-balaka résidant au quartier Galabadja 3 du 8e arrondissement de Bangui. Son intégration dans l’armée nationale démontre l’absurdité d’une politique de recrutement qui transforme des criminels en “protecteurs” de la population.
Massacre à Akroussoulback : des enfants sacrifiés sur l’autel de l’incompétence
“Ma fille n’avait que 12 ans. Elle dansait avec ses amis comme le veut notre tradition. Elle est morte sur le coup lors de ce massacre à Akroussoulback “, sanglote une mère endeuillée. Cette soirée culturelle, pratique ancestrale répandue dans tout le pays pendant la levée de la lune, surtout en saison sèche, communément appelé dans le pays : Ti-gbagba, s’est transformée en bain de sang par la folie meurtrière d’un homme qui n’aurait jamais dû porter l’uniforme.
La complicité du silence
L’état-major des FACA et la hiérarchie militaire, dont l’adjudant-chef responsable du détachement, se murent dans un silence complice. Aucune arrestation, aucune enquête, aucune explication. Cette inaction criminelle protège un meurtrier d’enfants et bafoue la mémoire des victimes.
Massacre à Akroussoulback : l’accès aux soins entravé
Le bilan, initialement d’un mort et 25 blessés, a doublé en quelques heures. Les familles, désespérées, peinent à atteindre les centres de santé avec leurs blessés. Cette tragédie expose l’incapacité totale de l’État à protéger et secourir sa population, particulièrement les plus vulnérables.
Des mercenaires aux assassins
Le recrutement massif d’ex-combattants dans l’armée nationale, couplé à une formation bâclée par les mercenaires russes de Wagner, produit ses fruits empoisonnés. Des hommes habitués aux exactions conservent leurs réflexes meurtriers, désormais sous l’uniforme national.
Cette tuerie d’enfants innocents à Akroussoulback n’est pas un simple fait divers. Elle révèle la décomposition avancée d’une armée nationale infiltrée par des criminels et protégée par une hiérarchie complice. Le sang de ces deux enfants, sacrifiés sur l’autel de l’incompétence et de l’impunité, exige justice. Le silence assourdissant des autorités ne fait que confirmer leur responsabilité dans cette dérive meurtrière.
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