Maisons perdues, espoirs envolés : Les défis des anciens réfugiés à Bocaranga
Bangui, 28 juin 2023 (CNC) — Le retour des réfugiés dans leur ville d’origine est souvent considéré comme une étape positive dans leur processus de réintégration. Cependant, à Bocaranga, chef-lieu de la sous-préfecture de la préfecture de l’Ouham-Pendé, cette réalité est bien loin d’être idéale pour plus de 300 ex-réfugiés centrafricains. Ils font face à de nombreuses souffrances et difficultés, alors qu’ils espéraient reconstruire leur vie dans un environnement familier.
Ces ex-réfugiés, qui sont originaires de Bocaranga, ont été contraints de fuir leur pays en raison du conflit et des troubles qui sévissaient en République centrafricaine. Ils ont cherché refuge au Cameroun, vivant dans des camps de réfugiés dans des conditions précaires pendant une période prolongée. Cependant, à leur retour dans leur ville d’origine, ils ont été confrontés à de nouvelles épreuves qui ont exacerbé leur souffrance.
L’une des principales difficultés auxquelles ces ex-réfugiés font face est la confiscation de leurs biens par certains de leurs concitoyens. Leurs maisons, leurs champs et d’autres propriétés ont été pris illégalement, privant ainsi ces personnes déjà vulnérables de leur moyen de subsistance. Ces biens représentaient leur seul espoir de se rétablir après avoir vécu dans des conditions difficiles en tant que réfugiés.
Cette situation les plonge dans une détresse économique, les laissant sans abri et sans moyen de subvenir à leurs besoins les plus fondamentaux. Ils sont confrontés à des difficultés pour se nourrir et pour trouver un abri décent. Cette réalité est d’autant plus préoccupante que ces ex-réfugiés ont déjà enduré des années d’épreuves et ont fait preuve de résilience pour survivre en tant que réfugiés.
Face à ces souffrances, ces ex-réfugiés appellent à l’intervention des autorités centrafricaines. Ils demandent une solution urgente à leur situation humanitaire précaire. Ils espèrent que les autorités pourront protéger leurs droits fondamentaux, rétablir leur accès à leurs biens confisqués et leur offrir un soutien pour se réintégrer pleinement dans la société.
Il est important de sensibiliser la population locale à la situation de ces ex-réfugiés et de promouvoir la solidarité et l’entraide. L’intégration des ex-réfugiés dans la société est essentielle pour favoriser la réconciliation et la cohésion sociale à Bocaranga.
Les ex-réfugiés centrafricains de retour à Bocaranga continuent de souffrir, confrontés à la confiscation de leurs biens et à des difficultés économiques et sociales. Il est impératif que les autorités centrafricaines prennent des mesures concrètes pour résoudre cette situation et fournir une aide aux ex-réfugiés afin de faciliter leur réintégration dans la société. La protection des droits fondamentaux de ces personnes vulnérables est une priorité et nécessite une action collective de la part des gouvernements, des organisations et de la communauté internationale.
Par Fortuné Boberang
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