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Les conducteurs de taxis et bus de Centrafrique menacent de déclencher une grève pour dénoncer la concurrence déloyale des motos-taxis et les tracasseries routières

Les conducteurs de taxis et bus de Centrafrique menacent de déclencher une grève pour dénoncer la concurrence déloyale des motos-taxis et les tracasseries routières

taxis de Bangui
Taxis en circulation à Bangui. CopyrightDR

 

 

 

Bangui, 04 septembre 2023 (CNC) – La scène se dessine avec une gravité palpable sur la scène du transport en République centrafricaine. Les conducteurs de taxis et bus, à travers leur représentation dans la Fédération des conducteurs de taxis et bus ainsi que des receveurs de Centrafrique (FCTBRCC), ont annoncé leur intention de déposer un préavis de grève à compter du lundi 4 septembre 2023. Cette action énergique vise à faire face à une situation qu’ils considèrent de plus en plus insoutenable : la concurrence déloyale des motos-taxis et les tracasseries routières.

 

Awell Adamou Daouda, secrétaire général de la FCTBRCC, exprime avec une grande préoccupation la détresse de ces chauffeurs de taxi et de bus qui luttent pour leur subsistance. “On ne peut pas voir les chauffeurs souffrir jusqu’à ce niveau”, déclare-t-il avec une sincérité évidente. Les membres de la FCTBRCC demandent au gouvernement un délai de huit jours pour déposer ce préavis de grève, donnant ainsi une chance à la négociation.

 

Cependant, les chauffeurs sont déterminés. Si le gouvernement ne répond pas favorablement à leur demande de négociation, ils sont prêts à passer à l’action. La situation est devenue trop préoccupante pour être ignorée. Les rues de Centrafrique sont envahies par un nombre croissant de taxis-motos, une présence qui pose de sérieux problèmes. Les taxis-motos, contrairement aux taxis et bus, ne sont pas tenus de posséder tous les documents nécessaires tels que le permis de conduire et les papiers d’assurance. C’est une injustice flagrante qui ébranle le secteur du transport.

 

La FCTBRCC rappelle que la République centrafricaine est un pays régi par des lois, et il est impératif de respecter ces règles pour maintenir un équilibre dans la société. “C’est pour cela que nous, les taxis, menons cette bataille. Nous sommes là aujourd’hui pour dire non à ce comportement illégal. Pas de taxis-motos en centre-ville”, insiste Awell Adamou Daouda.

 

Il est clair que les chauffeurs de taxis et bus de Centrafrique sont confrontés à une situation difficile. La concurrence déloyale des motos-taxis les pousse au bord de l’abîme, menaçant leurs moyens de subsistance et leur gagne-pain. Cependant, ils espèrent que le gouvernement entendra leur appel à la négociation et qu’une solution équitable sera trouvée pour résoudre cette crise.

 

À partir du lundi 4 septembre 2023, le préavis de grève sera déposé sur la table du gouvernement. L’avenir de la situation dépend maintenant de la réponse du gouvernement. Les chauffeurs de taxis et bus de Centrafrique sont prêts à agir pour protéger leurs droits, et la balle est maintenant dans le camp des autorités pour apporter une solution à cette crise grandissante. La population attend avec impatience de voir comment cette situation évoluera et espère que des mesures équitables seront prises pour résoudre ces problèmes persistants.

 

Par Anselme Mbata

 

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