Le Parquet de Bangui pris en flagrant délit de mensonge et de manipulation grossière
Bangui, 29 février 2024 (CNC).
Le récit d’une tragédie administrative et judiciaire écrite en gros caractère, gras et italique se fait lire dans les couloirs du parquet de Bangui. Une affaire de corruption et de trafic d’influence qui s’infiltre jusque dans les fondations mêmes de la justice, révélant ainsi une réalité amère et déconcertante.
Les faits sont aussi révoltants qu’alarmants : des camions bourrés de médicaments contrefaits, saisis par les services des douanes, ont mystérieusement retrouvé le chemin de la liberté, comme par enchantement. En échange ? Des sommes d’argent versées au ministre de la Justice, Arnaud Djoubaye Abazène, selon des informations crédibles des sources spéciales qui agitent les rues de la capitale.
Face à cette évidence accablante, le parquet de Bangui a tenté une manœuvre désespérée pour tordre le cou à la vérité. Un communiqué scandaleux, véritable insulte à l’intelligence collective, a été émis dans le but manifeste de détourner l’attention et de manipuler l’opinion publique interessée par la justice dans ce pays.
Le script est grotesque :
Le parquet de Bangui s’empresse de se prononcer sur la cargaison de médicaments contrefaits saisie par l’administration douanière en début de mois. Un acte de communication calculé pour éteindre les feux des critiques et donner l’illusion d’une action vigoureuse.
Narcisse Thed Issa Badimba, premier substitut du procureur de la République, joue le rôle du porte-parole, martelant que ces médicaments ont été détruits le 12 février dernier. Une affirmation qui sonne faux aux oreilles de ceux qui connaissent la vérité et savent comment les médicaments doivent être detruits.
Pourtant, la mascarade continue : le parquet évoque une enquête judiciaire ouverte dès le 10 février 2024, confiée à l’Office Central de Lutte Anti-Drogues (OCLAD). Une déclaration qui peine à dissimuler l’odeur nauséabonde des compromissions politiques.
Le clou du spectacle ? La prétendue destruction des médicaments sous le regard vigilant d’une kyrielle de témoins, un scénario digne d’une mauvaise pièce de théâtre. Cadres de la douane, ministère de la Santé publique, de l’Environnement, et officiers de la police judiciaire sont convoqués pour donner du crédit à cette mise en scène grotesque.
Pourtant, la vérité est limpide comme de l’eau de roche : le parquet de Bangui, complice ou impuissant, est pris au piège de ses propres mensonges.
Il est grand temps que la justice se relève de ses cendres, que la lumière soit faite sur ces affaires troubles, et que les coupables, quel que soit leur rang, soient traduits devant les tribunaux. Le peuple centrafricain mérite mieux que cette mascarade, mieux que cette parodie de justice.
Il est temps que la vérité triomphe, même si elle doit éclater au grand jour malgré les tentatives désespérées du parquet pour l’occulter.
En réalité, le parquet de Bangui tente vainement de masquer une réalité aussi sombre que choquante. Les faits sont là, criants d’évidence, et la justice doit être rendue. Il est impératif que la lumière soit faite sur ces pratiques scandaleuses et que les responsables répondent de leurs actes devant la justice. Le peuple centrafricain mérite une administration intègre et des institutions justes, loin des manœuvres politiques et des compromissions. La route vers la vérité sera longue et semée d’embûches, mais elle est incontournable pour restaurer la confiance et l’intégrité dans nos institutions.
Par Alain Nzilo
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