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Le naufrage de la Compagnie Nationale de Sécurité  (CNS) : gestion catastrophique et corruption endémique

Le naufrage de la Compagnie Nationale de Sécurité  (CNS) : gestion catastrophique et corruption endémique

 

Fabrice Assap, directeur de la Compagnie Nationale de Sécurité, en tenue de patrouille, portant un gilet pare-balles et une radio, dans un environnement de végétation dense.
Fabrice Assap, directeur de la CNS, en mission de patrouille, équipé de son gilet pare-balles et de sa radio.

 

La Compagnie Nationale de Sécurité (CNS) est en chute libre, victime d’une gestion désastreuse et d’une corruption généralisée. Autrefois synonyme de sécurité, elle incarne désormais le dysfonctionnement, sous la houlette d’un directeur, Le général Fabrice Assap,  dont l’incompétence et les pratiques abusives sapent les fondements de l’institution.

 

Bangui, 01 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Une gestion désastreuse : un personnel démotivé et des moyens inexistants.

 

Sous la direction du général Fabrice Assap , surnommé “Général de Raquettage”, la Compagnie Nationale de Sécurité a perdu toute efficacité opérationnelle. Les véhicules de patrouille, autrefois nombreux, se résument désormais à un seul pick-up en état de marche. Cette situation déplorable est le résultat direct d’une gestion catastrophique des ressources. Le personnel, déjà découragé par le manque de moyens, doit faire face à l’indifférence et à l’autoritarisme de leur directeur. Lorsqu’un conducteur de véhicule signale une pénurie de carburant, il est sommairement renvoyé, laissé à lui-même pour trouver une solution.

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Une patrouille de la compagnie nationale de sécurité (CNS) dans une rue de Bangui. Photo CNC / ickael Kossi
Une patrouille de la compagnie nationale de sécurité (CNS) dans une rue de Bangui. Photo CNC / ickael Kossi

 

Une politique de sanctions arbitraires et injustifiées.

 

Le climat interne de la Compagnie Nationale de Sécurité est devenu irrespirable. Le  directeur, Le général Fabrice Assap,  inflige des sanctions arbitraires et injustifiées, créant un climat de terreur parmi les agents. La moindre faute est prétexte à des punitions sévères et disproportionnées. Cette gestion autoritaire et irrespectueuse conduit à une démotivation générale, érodant la confiance et l’efficacité des forces de sécurité.

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Corruption généralisée : l’arrestation comme source de revenu.

 

La corruption au sein de la Compagnie Nationale de Sécurité est devenue systématique. Toute arrestation, qu’elle soit justifiée ou non, est monnayée. Les étrangers sont particulièrement ciblés, transformant leurs détentions en occasions lucratives pour le directeur, Le général Fabrice Assap. Cette pratique dégradante transforme la justice en un marché noir où l’intégrité et la sécurité sont vendues au plus offrant.

 

Un environnement de travail déplorable : insalubrité et négligence.

 

La Compagnie Nationale de Sécurité ressemble aujourd’hui à une véritable décharge publique. Les locaux sont envahis par les herbes et la saleté, témoignant d’une négligence flagrante. La direction nationale de cette compagnie ressemble davantage à un commissariat d’un village qu’à une institution centrale. Cette insalubrité reflète l’incompétence totale du directeur et contribue au climat de découragement parmi les agents.

 

Des pratiques brutales et des abus de pouvoir.

 

Le directeur, le général Fabrice Assap , épaulé par un capitaine zélé qui se prend pour le directeur adjoint, recourt à des méthodes brutales pour extorquer des fonds. Des actes de torture et de violence sont rapportés, souvent à l’encontre des plus vulnérables. Les agents qui dénoncent ces abus ou refusent de participer à ces exactions sont détachés dans des régions reculées, souvent dangereuses, sans soutien ni ressources, comme le montre la collaboration forcée avec les mercenaires russes de Wagner.

 

une institution à redresser d’urgence.

 

La Compagnie Nationale de Sécurité, sous la direction de ce “Général de Raquettage”, illustre tragiquement l’échec total de la gestion et de l’éthique au sein d’une institution cruciale. Il est impératif d’agir rapidement pour redresser cette compagnie, rétablir l’ordre, et restaurer la confiance du public dans les forces de sécurité.

 

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