Le fiasco diplomatique de Touadera : une occasion manquée au sommet Arabie-Saoudite Afrique
Bangui, 16 novembre 2023 (CNC) – Dans une série d’échecs diplomatiques retentissants, Faustin Archange Touadera , président putschiste de la République centrafricaine, est parti bredouille et rentré bredouille du sommet Arabie-Saoudite-Afrique, laissant derrière lui une image de régime cleptomanie et criminel. Malgré les efforts déployés pour promouvoir la diplomatie centrafricaine à l’étranger, la réalité du mépris international envers son gouvernement devient de plus en plus évidente.
Le sommet Arabie-Saoudite-Afrique, censé être une opportunité majeure pour renforcer les relations diplomatiques et obtenir un soutien financier crucial, s’est avéré être un désastre pour Touadera. Alors que l’Arabie Saoudite signait 14 accords de prêt d’une valeur de 2 milliards SAR (3 milliards USD) avec 13 pays africains, la République centrafricaine brillait par son absence dans cette liste prestigieuse.
La question qui se pose est la suivante : qu’a fait le président putschiste Touadera de si catastrophique pour être exclu de ces accords de prêt ? Les réponses peuvent être trouvées dans la réputation entachée de son régime, accusé de cleptomanie et de crimes. Malgré les tentatives désespérées de quémander des fonds à tous les visiteurs et pays amis, même aux diplomates accrédités en RCA, Touadera n’a pas réussi à convaincre l’Arabie Saoudite de lui accorder ne serait-ce qu’un prêt.
Mais pour un cadre du Ministère du Plan, contacté par la Rédaction du Corbeau news : ” Faustin Archange Touadera est un pèlerin. Il était en Arabie Saoudite en pèlerinage et non en mission de travail. Il est parti les mains vides, sans aucun document de projet, et c’est tout à fait normal et justifier qu’il rentre les mains “.
Pendant ce temps, les autres pays africains qui ont bénéficié de ces accords de prêt ont des projets spécifiques dans des domaines tels que l’infrastructure, l’éducation et la santé. Le Mozambique, le Niger, le Burkina Faso, le Bénin, la Guinée, la Sierra Leone, le Burundi, le Malawi, la Tanzanie, le Cap-Vert, le Rwanda et l’Angola sont tous cités parmi les bénéficiaires de ces fonds. Ces pays, contrairement à la République centrafricaine, ont réussi à présenter des projets convaincants et à gagner la confiance du Saudi Fund for Development.
La liste des pays bénéficiaires souligne le manque d’efforts et de résultats concrets de la part du gouvernement de Touadera. Alors que d’autres nations africaines profitent de financements pour développer leurs infrastructures et améliorer la vie de leurs citoyens, la République centrafricaine reste en marge, incapable de transformer ses aspirations en réalisations tangibles.
En réalité, le sommet Arabie-Saoudite Afrique a mis en lumière le fiasco diplomatique de Touadera et son incapacité à gagner le respect international. Les échecs répétés du président putschiste centrafricain démontrent la nécessité urgente d’une réévaluation des politiques et des pratiques gouvernementales. À moins d’un changement radical, la République centrafricaine risque de rester en marge du développement international, condamnée à observer ses pairs prospérer pendant qu’elle continue de quémander sans succès sur la scène mondiale.
Par Alain Nzilo
Directeur de publications
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