Le cauchemar des corps décapités à la morgue de Cantonnier : les cadavres sous l’emprise des cochons, corbeaux et des rats sauvages.
Cantonnier, 22 janvier 2024 (CNC) – À Cantonnier, la quiétude après la mort se transforme en cauchemar. Les familles, laissées en deuil, découvrent l’horreur des corps de leurs parents décapités, dévorés par des cochons voraces, des corbeaux cruels et des rats sans pitié. Les autorités locales, dans un silence impuissant, renvoient la responsabilité à Bangui. Alors que la détresse s’installe, Cantonnier se retrouve à la croisée des choix impossibles : accepter l’atroce réalité locale ou entreprendre un périple éprouvant vers Baboua.
La morgue de Cantonnier, autrefois le refuge des défunts, est devenue un restaurant des charognards où se joue un théâtre d’une tragédie déchirante. Les familles, déjà éplorées, font face à un cauchemar inimaginable en retrouvant des corps de leurs parents décédés, décapités, victimes des assauts voraces de cochons errants, des corbeaux acharnés et de rats impitoyables. Ce spectacle lugubre souligne le désespoir persistant dans les rues de Cantonnier.
Les autorités locales, interpellées, demeurent dans une impasse, transférant la responsabilité à la capitale Bangui. Cantonnier, cependant, ne peut se résigner à cette inaction. Le dilemme entre laisser les corps à la merci des animaux sauvages locaux ou entreprendre un long et difficile voyage vers Baboua divise la population, créant un fossé entre la désolation et l’espoir.
La réalité cruelle des morgues sans frigo dans les villes de province, avec pour seule défense des gardiens sonneurs des cloches à l’approche des charognards, est exposée. Les corps vulnérables au sol deviennent des plats des festins ambulants des charognards régionaux, illustrant l’urgence d’une intervention nationale pour mettre fin à cette tragédie récurrente.
Cantonnier se trouve à la croisée des chemins, entre le silence dévastateur de la morgue locale et la distance décourageante de Baboua. Les familles endeuillées sont prises au piège d’une cruelle réalité, tandis que les autorités locales se dérobent à la responsabilité. L’agonie des corps décapités reste une blessure ouverte dans le tissu de Cantonnier, appelant à une réponse nationale immédiate. Le cri de détresse des habitants résonne, exigeant une action urgente pour préserver la dignité des défunts et mettre fin au cauchemar qui hante les rues de Cantonnier.
Emmanuel Gassawi
Correspondant du CNC à Béloko
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