L’axe Bria-Ouadda : un chemin du diable
Bangui, CNC. La route reliant Bria, chef-lieu de la préfecture de la Haute-Kotto, à Ouadda, l’une de ses quatre sous-préfectures, est dans un état de délabrement total. Sur une distance d’environ 200 kilomètres, la chaussée n’a pas vu l’ombre d’un engin de travaux publics depuis des décennies.
En saison sèche, les véhicules s’enlisent dans le sable. Pendant les pluies, la progression se compte parmi les sables mouillés en kilomètres par jour, voire par semaine. Une véritable épreuve pour les conducteurs et les commerçants.
La situation sécuritaire aggrave encore les choses. Des groupes armés, coupeurs de route et bandits de grand chemin sévissent régulièrement sur cet axe. S’y aventurer revient à risquer sa vie ou ses biens.
“Emprunter cette route, c’est assurer sa mort ou jeter son argent par la fenêtre”, confie un habitué du trajet. L’état déplorable de la chaussée oblige à rouler au pas, ce qui facilite les attaques. “Si la route était normale, on pourrait au moins rouler vite pour échapper aux malfrats”, explique-t-il.
Ouadda se retrouve ainsi coupée de ses points de ravitaillement habituels comme Bria, Ouanda-Djallé ou Birao. Les ponts sont aussi dans un état alarmant. Écoles, points d’eau, tout est à l’arrêt.
Les populations se sentent abandonnées. “On ne sait même pas qui appeler pour réparer ça”, se désole un habitant. Pour lui, Ouadda est devenue “un pays de diable, un enfer”. Une situation dramatique qui appelle des mesures urgentes de la part des autorités.
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