Laëtitia Murielle Kokomika : la nouvelle star de l’espionnage au service de la dictature de Touadéra

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Laëtitia Murielle Kokomika : la nouvelle star de l’espionnage au service de la dictature de Touadéra

 

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.

Le régime de Touadéra transforme des filles comme Laëtitia Murielle Kokomika, une prostituée de rue bien connue de France, en armes d’espionnage. Payée pour piéger l’ancien premier ministre Henri-Marie Dondra, elle incarne la stratégie tordue d’un pouvoir qui sème la peur et la méfiance partout.

 

En effet, au pays de Boganda, le régime actuel a franchi une nouvelle ligne rouge. Sous les ordres de Sani Yalo, PCA du Bureau d’Affrêtement Routier Centrafricain (BARC), et marionnettiste en chef, on assiste à une campagne de manipulation abjecte. Le dernier coup en date ? Une histoire tordue de soi-disant tentative d’empoisonnement du président putschiste Touadéra et de Sani Yalo lui-même, montée de toutes pièces pour salir l’ancien Premier ministre Henri-Marie Dondra. Et au centre de ce cirque, une jeune femme, Laëtitia Murielle Kokomika, venue de France, transformée en pion volontaire.

 

Regardez une seconde ce que Sani Yalo a publié sur les réseaux sociaux. Un fichier audio d’une durée totale de 3 minutes et 14 secondes, accompagné d’un texte qui hurle : “Tentative d’empoisonnement du président Touadéra et Sani Yalo par les ‘Dondra’”. Selon lui, Laëtitia Murielle Kokomika , en séjour à Bangui à l’hôtel “Les 4 saisons”, aurait été soudoyée par Dondra et ses frères, Eusèbe et Christian, pour livrer des bouteilles de whisky Chivas Regal empoisonnées. Le plan ? Elle donne le poison à Sani Yalo, qui le refile ensuite à Touadéra. Tout est là, dans une bande audio soi-disant accablante où Dondra et la fille auraient tout organisé. Sauf que c’est du vent, un tissu de mensonges grotesque qui frôle la maladie mentale.

 

Écoutons un peu cette histoire. Dans l’enregistrement, Laëtitia Murielle Kokomika, l’espionne,  parle vite, trop vite, comme quelqu’un qui récite une leçon apprise sous pression. Elle dit à Dondra que c’est risqué, que Sani Yalo pourrait flairer le piège, qu’il va poser des questions sur son séjour, sur ses liens avec les Dondra. Elle ajoute même qu’un cigare pourrait aider à amadouer Sani Yalo, parce qu’il aime ça.

 

Eh bien! Ça sent le scénario mal ficelé, écrit par des amateurs qui veulent faire croire à une conspiration. Et Dondra, lui, reste calme, prudent, loin du méchant génie qu’on veut nous vendre.

 

Puis, miracle, quelques jours après, les frères de Dondra se font arrêter à une heure du matin par des flics de l’Office central pour la répression du banditisme, avec des mercenaires russes de Wagner en renfort. Pourquoi ? Une accusation délirante : ils auraient comploté avec Dondra pour empoisonner Touadéra. Sani Yalo et ses griots balancent tout ça sur les réseaux, avec leur vidéo et leurs grandes phrases, pour faire passer Dondra pour un criminel. C’est pathétique, mais surtout criminel.

 

Ce qui choque, c’est l’utilisation de Laëtitia Murielle Kokomika. Une fille connue dans les rues de France comme une « fille de 15 euros », une prostituée qui bosse pour pas cher. Le régime l’a choisie, pas par hasard, mais parce qu’elle sait jouer le jeu. Elle débarque de France, s’installe à l’hôtel, et exécute son rôle sans trembler. On lui met des mots dans la bouche, on la pousse à tendre des pièges, et après, on l’expose en pâture sur internet. Sani Yalo n’a aucun scrupule à afficher son nom, à la salir, à en faire une cible pour attirer la sympathie du putschiste de Bangui, Touadera. C’est de la manipulation pure, un abus de pouvoir qui détruit des vies pour servir une dictature qui s’installe sournoisement. On parle désormais des milliers espions formés dans le pays, et combien de filles comme Laëtitia, qui circulent dans la capitale avec des motos, des voitures, pour espionner des hommes dans la capitale?

 

Les Centrafricains ne méritent pas ça. Ce n’est pas leur histoire, pas leur façon de vivre. Ils découvrent un régime qui espionne, arrête, tue, viole, tout en se cachant derrière des mises en scène ridicules. Sani Yalo et ses patrons veulent faire peur, diviser, contrôler. Mais cette fois, c’est trop gros, trop mal fait. Laëtitia Murielle Kokomika  n’est pas une victime, c’est une complice d’un système pourri. Et Dondra ? Une cible choisie pour faire taire une voix qui dérange.

 

Il faut dire stop. Ce voyeurisme, cette exploitation des gens, ça doit cesser. Le régime joue avec le feu, et c’est le pays qui brûle….

 

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