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La Réalité Déconcertante des Routes de Bangui : Un Aveu Surprenant du Président de l’Assemblée Nationale

La Réalité Déconcertante des Routes de Bangui : Un Aveu Surprenant du Président de l’Assemblée Nationale

 

Tronçon Gobongo-Pk11 rebaptisé avenue des poussières principales
Tronçon Gobongo-Pk11 rebaptisé avenue des poussières principales

 

 

 

Bangui, 31 décembre 2023 (CNC) – La République centrafricaine, située au cœur de l’Afrique, est souvent le centre d’attention en raison de ses enjeux politiques, économiques et sociaux complexes. Récemment, une déclaration du Président de l’Assemblée nationale, Professeur Simplice Mathieu Sarandji, a suscité une grande controverse. Lors de la clôture de la deuxième session ordinaire de 2023 à l’Assemblée nationale, Sarandji a reconnu publiquement que les routes de la capitale, Bangui, étaient dans un état de dégradation avancée. Cette admission a jeté une lumière crue sur la réalité des infrastructures en République centrafricaine et a remis en question les affirmations précédentes du régime.

 

Routes délabrées : Une Révélation Choquante

 

Le moment choisi par le Président de l’Assemblée nationale pour reconnaître la dégradation avancée des routes à Bangui est significatif. Cette déclaration intervient après des années de dénégations de la part du gouvernement, qui accusait les critiques sur les réseaux sociaux de manquer de bonne volonté. La question qui se pose désormais est de savoir pourquoi cette admission a été faite à ce moment précis.

 

Les routes sont un élément vital de l’infrastructure d’un pays, affectant directement la qualité de vie de ses citoyens et l’économie nationale. La République centrafricaine, en reconnaissant enfin l’état déplorable de ses routes, doit faire face à des questions cruciales. Pourquoi les réparations n’ont-elles pas été entreprises plus tôt ? Quelles sont les raisons de cette dégradation ? Qui en est responsable ? Ces questions nécessitent des réponses claires et transparentes de la part du gouvernement.

 

La Loi des Finances 2024 : Un Retard Inquiétant

 

En plus de l’admission sur l’état des routes, la session de l’Assemblée nationale a été consacrée à l’examen et à l’adoption de la loi des finances pour 2024. Cependant, les élus de la nation ont déploré le fait que cette loi n’ait pas été présentée dans les délais constitutionnels. Elle a été soumise avec un retard de deux mois, ce qui constitue une violation des textes et des lois en vigueur.

 

Le respect des délais constitutionnels est essentiel pour assurer la stabilité financière et budgétaire du pays. Les retards dans l’adoption du budget peuvent entraîner des conséquences graves, telles que des perturbations dans les services publics et des incertitudes économiques.

 

Investissements dans l’Éducation, la Santé et les Infrastructures

 

Le Président Sarandji a également appelé le gouvernement à intensifier les efforts de renforcement des capacités dans les domaines de l’éducation et de la santé, avec le soutien des partenaires techniques et financiers. Ces domaines sont cruciaux pour le développement durable de la République centrafricaine, mais ils ont été confrontés à des défis majeurs au fil des ans.

 

En outre, l’état de dégradation du réseau routier dans la capitale et dans les provinces constitue un obstacle majeur à la circulation des personnes et des biens. Le gouvernement doit mobiliser davantage de ressources financières pour investir dans les infrastructures et améliorer la connectivité du pays. Cela pourrait stimuler le commerce, renforcer l’économie nationale et améliorer la qualité de vie de la population.

 

La déclaration du Président de l’Assemblée nationale sur la dégradation des routes de Bangui est un aveu surprenant qui a mis en lumière une réalité troublante en République centrafricaine. Cependant, cela ne suffit pas. Le gouvernement doit maintenant prendre des mesures concrètes pour réparer ces routes et respecter les délais constitutionnels en matière budgétaire.

 

L’investissement dans l’éducation, la santé et les infrastructures demeure essentiel pour l’avenir du pays. Les partenaires techniques et financiers doivent jouer un rôle clé dans cet effort. La République centrafricaine est confrontée à des défis complexes, mais elle a aussi un potentiel énorme. Il est temps que le pays fasse face à ces défis avec détermination et transparence, pour le bien de ses citoyens et de son avenir économique.

 

Par Anselme Mbata

 

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