La Minusca démasquée : Un jeu trouble au service d’un référendum illégal
Bangui, 20 juillet 2023 (CNC) – La représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies, Valentine Rugwabiza, et la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (Minusca) se retrouvent au cœur d’une polémique. Leur soutien inattendu et actif au référendum constitutionnel illégal prévu le 30 juillet révèle leur véritable agenda, jetant ainsi le doute sur leur impartialité et leur mission de protection des civils. Il est devenu évident que la Minusca a abandonné son mandat originel pour se prêter aux manœuvres douteuses du pouvoir en place, sous l’influence du président rwandais Paul Kagamé.
L’absence de neutralité de la Minusca
La Minusca a violé sa propre déclaration en se dérobant à sa véritable mission de protection des civils. Les déclarations antérieures selon lesquelles elle ne serait pas impliquée dans la sécurisation et le soutien du référendum ont été balayées d’un revers de main. Les motivations troubles derrière cette volte-face sèment le doute quant à la neutralité de l’organisation.
Des preuves accablantes
De multiples sources, tant internes à la Minusca qu’externes, ont confirmé les agissements troublants de l’organisation en faveur du référendum contesté. Nos journalistes sur le terrain ont attesté que, après Bocaranga, c’est maintenant au tour de Bossangoa et de Berberati d’être témoins de l’appui inconditionnel des casques bleus de la Minusca aux autorités centrafricaines dans ce processus référendaire illégitime. Même le récent déplacement du président Touadera à Berberati a été rendu possible grâce à l’appui logistique de la Minusca. Les mercenaires de Wagner, déjà réputés pour leurs agissements controversés, se joindront également aux casques bleus pour assurer la sécurité du scrutin du 30 juillet. Ces révélations déconcertantes montrent à quel point la communauté internationale soutient des actions contraires à la volonté du peuple centrafricain, ce qui est tout simplement inacceptable.
En un mot, la Minusca est désormais prise en flagrant délit de partialité et de jeu trouble. En soutenant activement un référendum illégal et fortement contesté, elle a trahi son mandat initial qui consiste à protéger les civils en République centrafricaine. Les preuves abondent et témoignent de son implication directe dans les manœuvres du pouvoir en place, sans égard pour la volonté de la population. Cette situation est tout simplement scandaleuse et remet en question la crédibilité de la Minusca en tant qu’acteur impartial sur la scène nationale.
Par Gisèle MOLOMA
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