samedi, janvier 4, 2025
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La Centrafrique sous Touadera : un pays à la dérive, selon COSCIPAC

La Centrafrique sous Touadera : un pays à la dérive, selon COSCIPAC

 

La Centrafrique sous Touadera : un pays à la dérive, selon COSCIPAC
Delphin Kotto de la COSCIPAC

 

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 Dans une déclaration rendue publique le 23 novembre 2024, la Coordination des Organisations de la Société Civile pour la Paix en Centrafrique (COSCIPAC) dresse un tableau alarmant de l’état du pays. Le document, signé par le Coordonnateur National Petit Delphin KOTTO, dépeint une République centrafricaine engluée dans une crise profonde malgré les annonces optimistes du gouvernement.

 

À Bangui, surnommée autrefois “la coquette” et maintenant tristement connue comme “Bangui la poubelle”, la situation reste tendue. Les forces de défense quadrillent la ville, appuyées par les mercenaires russes de Wagner, les forces spéciales rwandaises et la MINUSCA. Pourtant, cette présence massive n’empêche pas les risques permanents de violences.

 

Les chiffres donnent le vertige : 70% des Centrafricains vivent dans l’extrême pauvreté. Les enfants paient le prix fort avec l’un des taux de mortalité infantile les plus élevés au monde. La COSCIPAC note que des millions d’habitants n’ont pas accès aux services essentiels : soins de santé, éducation . Une situation aggravée par les violences et les déplacements de population.

 

Le style de gouvernance du président Faustin Archange Touadera, alias “Baba Kongoboro”, est particulièrement critiqué. La COSCIPAC dénonce “la démagogie, le népotisme, le clientélisme, la gabegie, la concussion, le tribalisme et surtout la mafia”. Les libertés fondamentales s’amenuisent : restrictions sur les manifestations publiques, entraves à la liberté d’expression.

 

La nouvelle Constitution promulguée le 30 août 2023 attise les inquiétudes. Pour la société civile, ce texte vise principalement à permettre au président Touadera de conserver le pouvoir indéfiniment.

 

La COSCIPAC appelle à un dialogue politique inclusif, réunissant toutes les forces vives de la nation, y compris les groupes armés. “Il est impératif que le président Touadera laisse tomber son orgueil politique”, insiste l’organisation, qui menace de mobiliser la population si ses demandes restent lettre morte.

 

Les rapports internationaux renforcent ce constat préoccupant. Le FMI et le Groupe de Travail de la Société Civile ont récemment souligné l’inefficacité des réponses gouvernementales, notamment dans la lutte contre la pauvreté et la corruption.

 

Cette situation critique perdure malgré les opérations militaires en cours dans les provinces, où les groupes armés maintiennent leur emprise. Le gouvernement affirme contrôler “100% du territoire”, une déclaration que la COSCIPAC qualifie de “pompeux discours propagandiste” déconnecté des réalités du terrain.

 

La déclaration de la COSCIPAC intervient à un an des élections législatives et présidentielle. Pour l’organisation, seul un dialogue national inclusif pourrait permettre d’apaiser les tensions et de “sauver ce qui reste de la démocratie” en République centrafricaine.​​​​​​​​​​​​​​​​

 

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