La Centrafrique dans le noir : merci aux voleurs qui sont au pouvoir

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique, CNC.
La Centrafrique continue de plonger dans le noir, et ce n’est pas un hasard. Pendant que le peuple galère sans eau et électricité, un gouvernement de voleurs invente des chiffres et pille tout. Merci à eux pour ce chaos qui n’en finit pas. Mais soyons clairs : ils peuvent raconter ce qu’ils veulent, les Centrafricains savent bien que rien ne marche. Ces gens au pouvoir osent parler de progrès pendant qu’ils nous laissent dans l’obscurité et s’en mettent plein les poches. Alors, démontons leurs mensonges un par un.
40 % d’électrification ? Un chiffre sorti d’un chapeau magique
Ils ont le culot de dire que le taux d’électrification est passé de 10-12 % avant 2016 à 40 %, et bientôt 50 %. 40 % ! Vous imaginez ? D’où vient ce chiffre ? De leur imagination, tout simplement. Les Centrafricains, eux, savent bien que c’est du vent. On vit dans le noir, on galère tous les jours pour avoir un peu de lumière ou charger un téléphone. Les rapports de la Banque mondiale, du FMI, du Programme des Nations Unies, ils existent, ils sont là, et ils disent autre chose. Mais ce gouvernement s’en fiche. Ils préfèrent dessiner des pourcentages sur un coin de table pour faire joli. C’est pathétique. Les gens ne sont pas dupes : ils vivent la misère, pas les rêves de ces menteurs.
L’électricité avant, c’était mieux, et c’est un fait
Remontons un peu le temps, parce que ça vaut le coup de comparer. Prenez l’époque de Michel Djotodia, en 2013. Oui, un coup d’État, une guerre civile, les Seleka contre les Anti-Balaka, un chaos total. Et pourtant, dans la capitale, à Bangui, il y avait de l’électricité. Pas de coupures. Pas une seule, y compris pour la SODECA. Pendant dix mois, jusqu’à ce qu’il démissionne, le courant était là, constant. Même à Bimbo ou à Ouango, où il n’y avait rien avant, en deux jours, Djotodia a fait arriver l’électricité. Deux jours ! Et ça tenait. Alors, expliquez-moi : comment un type en pleine guerre civile réussit ça, et vous, avec vos milliards et vos promesses, vous nous laissez dans le noir ?
Ensuite, la transition avec Catherine Samba-Panza, entre 2014 et 2016. Là, oui, il y a eu des coupures, mais organisées. Chaque secteur avait son tour : huit heures sans électricité, puis ça revenait. C’était dur, mais au moins, on savait à quoi s’attendre. On pouvait s’organiser. Aujourd’hui ? C’est la loterie. Deux heures de courant par-ci, trois heures par-là, parfois juste trente minutes pour faire “bip” et repartir. Les gens appellent ça “biper”, tellement c’est ridicule. Et ils osent parler de progrès ? Ils se moquent de qui ?
Depuis 2017, c’est la descente aux enfers
Depuis que ce gouvernement est aux commandes, tout s’est effondré. Avant, on avait huit heures de coupure maximum par jour sous Samba-Panza. Maintenant, on a quoi ? Deux, trois, quatre heures de courant dans les bons jours, et encore, quand ça veut bien venir. Parfois, c’est une heure, parfois rien du tout. Les techniciens sont soi-disant “à pied d’œuvre” pour réparer, mais ça fait des années qu’on entend cette excuse. Depuis qu’ils ont pris le pouvoir, c’est le chaos total. Et ils ont le toupet de dire que c’est “périodique”, que c’est “momentané”. Momentané depuis 2017 ? Arrêtez de nous prendre pour des idiots.
La méthode russe : mentir, encore et toujours
Ce gouvernement fonctionne comme des apprenants de la propagande russe, façon Wagner. Mentir, mentir, mentir, jusqu’à ce que ça passe. Ils mentent comme ils boivent de l’eau, comme ils respirent. C’est naturel chez eux. Ils racontent que tout va bien, que le pays avance, que les chiffres sont là pour le prouver. Mais les Centrafricains ne voient rien de tout ça. Pas d’électricité, pas d’eau, pas de routes, rien. Tout ce qu’ils touchent pourrit. Tout s’effrite. Et ils osent dire qu’on exagère ? Que l’opposition invente ? Non, messieurs, c’est vous qui inventez. La réalité, on la vit tous les jours.
L’opposition et la société civile ne fabriquent rien, elles parlent vrai
Quand l’opposition dit qu’il n’y a rien qui marche, ce n’est pas du cinéma. Quand la société civile descend dans la rue pour réclamer de l’eau et de l’électricité, ce n’est pas un complot. C’est la vérité. Sous d’autres présidents, comme Patassé ou Bozizé, les coupures, c’était une heure maximum par jour. D’ailleurs c’était nous qui cherchons des moulins à essence pour écraser notre manioc en ce moment là. On le sait très bien. Une heure ! Et encore, parfois moins. Même sans argent, sans dons, sans rien, ça tournait mieux qu’avec vous. Aujourd’hui, vous avez des milliards qui tombent, des financements à ne plus savoir qu’en faire, et qu’est-ce qu’on voit ? Rien. Vous volez, vous pillez, vous vous remplissez les poches, et vous venez nous dire que le pays va bien. C’est de la pure malhonnêteté. C’est de la folie.
Les Centrafricains ne sont pas des imbéciles
Vous pouvez continuer à balancer vos chiffres bidons, vos 40 % sortis de nulle part, vos excuses minables sur des “problèmes techniques”. Mais les Centrafricains savent. Ils vivent la galère au quotidien. Ils n’ont pas besoin de vos rapports truqués pour comprendre que vous ne faites rien pour eux. Vous êtes des voleurs, des inutiles, des criminels qui n’ont aucun respect pour ce peuple. Dire que 40 % du pays a de l’électricité, alors qu’on n’a même pas 3 heures de courant par jour à Bangui, c’est une insulte. Arrêtez de mentir. Arrêtez de jouer. Le peuple voit tout, et il en a marre….
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