Kouango : Un Homme Froidement Abattu par les Soldats FACA

Publié le 4 juillet 2024 , 5:15
Mis à jour le: 4 juillet 2024 1:32 pm

Kouango : Un Homme Froidement Abattu par les Soldats FACA

 

Les soldats FACA à Ngakobo, dans le centre de la RCA.
Les soldats FACA à Ngakobo, dans le centre de la RCA.

 

À Kouango, dans la préfecture de la Ouaka, ce jeudi 4 juillet 2024, un homme a été froidement abattu par les soldats FACA à une barrière de contrôle. Cet acte de violence brutale a plongé la ville dans l’émoi et la colère.

 

Bangui, 05 juillet 2024.

Par la rédaction de Corbeau News Centrafrique.

 

Un Homme Abattu par les Soldats FACA

 

L’assassinat s’est produit à une barrière située à cinq kilomètres de l’entrée de Kouango, sur l’axe de Grimari. Ce point de contrôle, tenu par les soldats FACA, est devenu le lieu d’un crime odieux, laissant la population locale sous le choc.

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Contexte et Pratiques Abusives.

 

Les barrières de contrôle dans tout le pays sont souvent synonymes de racket et de rançonnements orchestrés par les forces de l’ordre, y compris les soldats FACA. Les centrafricains, y compris  les habitants de Kouango dénoncent régulièrement ces pratiques extorsionnaires, où il est exigé des “formalités” – un euphémisme pour désigner des paiements forcés. Ceux qui ne peuvent s’acquitter de ces sommes sont fréquemment soumis à des traitements dégradants et inhumains.

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Les soldats FACA à Obo, dans le Haut-Mbomou. Photo CNC
Les soldats FACA à Obo, dans le Haut-Mbomou. Photo CNC

 

Réactions de la Population.

 

L’assassinat de cet homme a provoqué une vague de protestations spontanées parmi les habitants de Kouango. Ils ont exprimé leur mécontentement face à ce nouvel acte de violence, qui s’ajoute à une série d’abus perpétrés par les soldats FACA. La colère et l’indignation sont palpables, alors que les citoyens réclament justice et la fin de ces exactions militaires.

 

Nécessité de Réformes.

 

Il est important que des mesures sévères soient prises pour démanteler les pratiques de racket aux barrières de contrôle et punir les responsables de tels actes de violence. La protection des civils et la restauration de la confiance entre la population et les forces de l’ordre sont impératives pour éviter une escalade de la violence.

 

La situation en Centrafrique est devenue inquiétante.

 

Il est essentiel de rappeler que le meurtre de cet homme à Kouango est une preuve supplémentaire des dérives meurtrières des soldats FACA. Tant que ces pratiques brutales et extorsionnistes perdureront, la population continuera de vivre dans la peur et l’oppression. Il est temps que des actions concrètes soient entreprises pour mettre fin à cette impunité et restaurer un semblant de justice et de sécurité dans la région.

 

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