Bangui, République centrafricaine, lundi, 25 octobre 2021, 02:25:12 ( Corbeaunews-Centrafrique ). Après le contrôle du palais de la renaissance, de la justice, de la sécurité, de la défense nationale, des douanes, c’est le tour de l’Assemblée nationale, l’une des dernières institutions de la République à passer sous-contrôle de la société de la mafia russe Wagner, et ce, sous la complicité de l’actuel Président de l’Assemblée nationale, le géographe Simplice Mathieu Sarandji.
C’est à travers son chargé de mission à la corruption, Monsieur Kevin Dimitri Yalangba que le Président de l’Assemblée nationale Simplice Mathieu Sarandji compte livrer le secret d’État aux mercenaires russes de la société Wagner.
En effet, suite à son entretien discret avec les « autorités russes » à Bangui, le géographe Simplice Mathieu Sarandji appelle son chargé de mission à la corruption Kevin Dimitri Yalangba de lui faire savoir que désormais il doit collaborer à 100% avec les Russes, que ça soit ceux de leur ambassade, ou ceux de la « communauté des officiers russes en Centrafrique.
« Tout ce qu’ils te demandent à l’Assemblée nationale, tu leur donnes. Tu as maintenant droit à toutes les archives. Je vais en informer tous les directeurs, les chefs des services. Les Russes m’ont informé qu’ils ont besoin de nos archives, et c’est maintenant toi qui t’en charges de travailler avec eux sur ça », soupire discrètement le PAN Simplice Mathieu Sarandji à Kevin Dimitri Yalangba. Ceci dit, toutes les archives de l’Assemblée nationale sont désormais aux mains de la société Wagner. Une vaste mine d’or! Ils peuvent désormais être en possession des nouveaux et anciens textes de loi, des accords internationaux, de coopération… Ils peuvent soumettre la révision d’un tel ou tel accord, d’une telle ou telle loi à leur guise.
Contrairement à ce que la ministre des Affaires étrangères avait déclaré sur les antennes de la radio France internationale (RFI), et la TV5, la société Wagner confisque bel et bien l’autorité de l’État centrafricain. Après l’exécutif et le judiciaire, c’est le législatif. Le tour est joué!
Par Gisèle MOLOMA
Journaliste rédacteur
Alain Nzilo
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