Horreur à Mboki : Des tensions explosent, 4 morts, la peur paralyse Zemio
Lundi dernier, dans une attaque brutale à 25 kilomètres de Mboki, des individus armés lourdement armés et non identifiés ont semé la terreur en enlevant deux personnes et tuant 4 autres. L’onde de choc s’est propagée jusqu’à Zemio, paralysant ainsi la ville et plongeant ses habitants dans la peur.
Les rues de Zemio sont désertes, les boutiques fermées, les activités commerciales à l’arrêt brutal. La nouvelle de l’attaque a frappé la ville de plein fouet, laissant ses habitants sous le choc et dans l’incertitude grandissante. Les témoignages recueillis dépeignent un tableau de terreur et de désolation. Des voix tremblantes racontent des scènes d’horreur, des familles dévastées par la perte soudaine de leurs proches. La communauté est en deuil, mais aussi en colère face à l’insécurité croissante qui règne dans la région.
En effet, le lundi 19 février, peu après midi, un véhicule de transport publique, quittant la ville de Mboki pour Zemio a été violemment attaqué à 25 kilomètres de Mboki, à proximité de la rivière Kierre. Dans cette attaque brutale, quatre personnes ont perdu la vie sur place, tandis que deux autres ont été pris en otage. De nombreux autres passagers ont été blessés et ont dû être transportés à l’hôpital de Zemio pour recevoir des soins médicaux. L’impact de cette attaque a plongé toute la préfecture dans un profond sentiment de peur et d’inquiétude, soulignant l’urgence d’une action pour assurer la sécurité des habitants de la région.
Les habitants de Zémio, femmes et hommes, s’inquiètent et s’expriment :
Pour madame Awa, résidente de Zemio : “ La situation devient de plus en plus difficile ici dans le Haut-Mbomou. Nous ne pouvons plus sortir librement de Zémio, de peur d’être pris pour cible. Les rues sont vides, les commerces fermés. Nous vivons dans la peur constante.”
Pour monsieur Ibrahim, habitant de Mboki : “ La violence qui sévit dans notre région nous prive de notre liberté de mouvement et de notre tranquillité d’esprit. Chaque jour, nous redoutons de devenir les prochaines victimes de ces attaques brutales et sanglantes.”
Fatou, une jeune mère de famille à Zemio : “ Mes enfants ne peuvent plus aller même à l’école, et je crains pour leur sécurité chaque fois qu’ils mettent un pied dehors même ici en plein Zémio. Nous sommes pris au piège dans notre propre ville, sans espoir de voir la situation s’améliorer.”
Jean, commerçant à Mboki : “ La vie quotidienne devient de plus en plus difficile pour nous tous. Les affaires sont au point mort, et nous ne pouvons pas compter sur les autorités pour assurer notre sécurité. Nous avons besoin d’aide, et nous avons besoin qu’elle arrive rapidement.”
Dans cette atmosphère de peur et d’incertitude, les habitants de Zemio, de Mboki et d’autres localités du Haut-Mbomou demandent des mesures urgentes pour mettre fin à la violence qui menace leur vie quotidienne. La paix et la sécurité sont essentielles pour permettre à ces communautés de se reconstruire et de vivre en paix.
Alors que les habitants de Zemio tentent de reprendre leur souffle après le choc de cette attaque, l’avenir reste incertain. Les autorités doivent agir rapidement pour protéger les populations vulnérables et mettre un terme à la spirale de violence qui menace de déchirer davantage la région. La paix et la sécurité sont plus que jamais nécessaires pour permettre aux communautés de se reconstruire et de vivre en harmonie.
Par Fidèle ZEGUINO
Correspondant du CNC dans le grand sud-est
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