Gypsiane Aguené, la secrétaire de l’ANE qui fait trembler les réseaux sociaux centrafricains en piétinant la loi électorale en direct à la radio, tout en signant l’acte de décès de sa crédibilité

0
722

Gypsiane Aguené, la secrétaire de l’ANE qui fait trembler les réseaux sociaux centrafricains en piétinant la loi électorale en direct à la radio, tout en signant l’acte de décès de sa crédibilité

Gypsiane Aguené, la secrétaire de l’ANE qui fait trembler les réseaux sociaux centrafricains en piétinant la loi électorale en direct à la radio, tout en signant l’acte de décès de sa crédibilitéOn est champions en adoption des lois, mais aussi en violation des lois : la députée Gomina-Pampali démonte l’ANE sur l’affaire des listes électorales
La vice – présidente de l’autorité nationale des élections en Centrafrique

 

 

Rédigé le 01 octobre 2025 .

Par : la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique (CNC). 

Gypsiane Aguené, secrétaire permanente de l’Autorité Nationale des Élections, a réussi l’impensable : faire croire aux Centrafricains que l’institution censée garantir la transparence électorale ne connaît même pas ses propres lois. Invitée dans l’émission Patara sur la radio Ndèkè -Luka le 27 septembre 2025, elle a déclaré sans la honte, sans trembler  d’ailleurs : « Ce n’est pas une obligation légale pour l’ANE d’afficher la liste définitive ».

 

Si un tel mensonge n’est pas seulement une faute politique, il est par contre une fraude institutionnelle, une insulte à l’intelligence collective, un aveu d’incompétence d’une gravité extrême.

 

Le code électoral centrafricain est clair comme du l’eau pure des Wagner. L’article 19 stipule : « Les listes électorales font l’objet d’un affichage public pour être consultées par tout intéressé ». L’article 11, alinéa 3 ajoute : « La liste électorale de la commune est affichée au chef-lieu de cette unité administrative ». Le mot est écrit noir sur blanc : affichée. Pas “suggérée”, pas “mise en ligne si possible”, pas “conditionnée par le budget”. Affichée, point final. En niant cette obligation, Gypsiane Aguené démontre que l’ANE n’est plus un arbitre électoral, mais une arme de propagande du régime MCU.

 

Prise au piège de son propre mensonge, Aguené a tenté une justification grotesque : « L’ANE n’a pas publié sur toute l’étendue du territoire par manque de moyens ». Une absurdité. L’affichage des listes nécessite du papier, de l’encre et un mur. Si l’ANE n’est pas capable d’accomplir cette tâche élémentaire, comment pourrait-elle organiser quatre scrutins simultanés, imprimer des millions de bulletins et former des milliers d’agents électoraux ? La réalité est simple : l’ANE refuse d’afficher les listes parce qu’un affichage public mettrait à nu les fraudes, les doublons, les radiations arbitraires. Ce silence organisé est une stratégie de manipulation, pas une difficulté budgétaire.

 

Avec cette déclaration, l’ANE vient d’ajouter une preuve supplémentaire de son alignement total sur le régime. Elle nie l’existence des lois qu’elle est censée appliquer, ment publiquement à la radio et tente de justifier l’illégalité par des prétextes ridicules. Comment croire à des élections libres et équitables quand la garante du processus viole elle-même le code électoral ?

 

Ce comportement ne surprend plus dans un pays où la loi est utilisée comme un chiffon jetable. La Constitution a été modifiée de force après le limogeage de la présidente de la Cour constitutionnelle, le code électoral a été révisé à la hâte et appliqué avant même sa promulgation, les délais constitutionnels ont été foulés aux pieds. Aujourd’hui, l’ANE suit le même chemin en piétinant l’obligation d’affichage.

 

La communauté internationale, qui finance à coups de millions ce processus, doit ouvrir les yeux. Soutenir l’ANE dans ces conditions, c’est financer une parodie électorale. Accepter le mensonge de Gypsiane Aguené, c’est cautionner la fraude à grande échelle.

 

En osant affirmer que l’affichage des listes n’est pas une obligation, Gypsiane Aguené a signé l’acte de décès de sa crédibilité. Une responsable électorale qui nie la loi n’est plus une fonctionnaire, mais une complice. Une institution qui viole ses propres textes n’est plus une autorité, mais une officine au service d’un clan. Les Centrafricains le voient, l’opposition le dénonce, les observateurs le savent. La question reste entière : jusqu’à quand la communauté internationale acceptera-t-elle de financer cette farce électorale organisée par des menteurs institutionnels ?

 

Rejoignez notre communauté

Chaine officielle du CNC

Invitation à suivre la chaine du CNC

CNC Groupe 3

CNC groupe 4

CNC groupe le Soleil

Note : les deux premiers groupes sont réservés  uniquement aux publications officielles du CNC