Faux diplômes, faux actes de naissance : Les sombres secrets du Ministre Serge Ghislain Djorie
Bangui, 09 juin 2023 (CNC) — Les révélations choquantes ne cessent de pleuvoir en République centrafricaine sous le règne du Président Faustin Archange Touadera. Entre détournements de fonds publics, corruption, népotisme et faux diplômes, le peuple centrafricain est constamment surpris par de nouvelles affaires scandaleuses. Et la dernière en date concerne les faux actes de naissance. Monsieur Serge Ghislain Djorie, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement dirigé par le Premier ministre Félix Moloua, est l’un des détenteurs de ces documents administratifs falsifiés.
Rappelons-nous de l’époque de la transition dirigée par le putschiste Michel Djotodia en 2013-2014. À cette époque, Serge Ghislain Djorie, alors sergent dans l’armée nationale, était revenu à Bangui après un séjour en France et prétendait être titulaire d’un doctorat en biologie humaine. Il demandait même à être promu au grade de colonel au sein de l’armée. Cependant, il n’a jamais pu présenter son diplôme de doctorat, affirmant l’avoir obtenu. Sous la décision du Président Djotodia, il a finalement été nommé capitaine des Forces armées centrafricaines (FACA). Malheureusement, il n’a jamais exercé les fonctions de capitaine.
En 2015, Serge Ghislain Djorie a souhaité se présenter à l’élection présidentielle, mais son dossier a été invalidé en raison d’un acte de naissance non conforme, c’est-à-dire un faux acte de naissance. Comme tout le monde le sait maintenant, Monsieur Djorie, qui prétendait être né en mars 1976, est en réalité né dix ans plus tôt, selon les informations obtenues par la rédaction du CNC auprès de sa famille.
Mais pourquoi Serge Ghislain Djorie a-t-il décidé de diminuer son âge de dix ans ? En plus d’être titulaire d’un faux diplôme, il est également en possession d’un faux acte de naissance. Djorie détient à lui seul le triste record de falsification de documents administratifs.
Cette affaire jette une lumière crue sur la corruption et la fraude qui sévissent au sein du gouvernement centrafricain. Elle soulève des questions fondamentales sur l’intégrité et l’honnêteté des dirigeants politiques du pays. Comment peut-on faire confiance à des individus qui mentent sur leur parcours académique et qui trafiquent leurs documents officiels ?
Ce scandale met également en évidence l’importance cruciale de la vérification minutieuse des antécédents et des qualifications des individus occupant des postes à responsabilité. Les autorités doivent être diligentes dans leurs enquêtes et s’assurer que ceux qui occupent des fonctions gouvernementales sont dignes de confiance et respectent l’éthique nécessaire à leurs rôles.
Par Alain Nzilo
Directeur de publications
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