FACA : Un homme grièvement agressé au fusil par un soldat à Bossangoa
Par la rédaction de Corbeaunews-Centrafrique.
Des coups de feu en plein jour contre un civil désarmé. En effet, un jeune homme a été grièvement blessé par balle à un checkpoint des forces de l’ordre près de Bossangoa par un soldat de l’armée nationale censé assurer la protection de la population civile. L’incident survenu mercredi dernier au PK5 démontre une fois de plus la dérive maladive au sein des Forces armées centrafricaines (FACA).
Une violence gratuite d’un soldat FACA à Bossangoa
La scène s’est déroulée le mercredi 11 décembre vers 13 heures sur l’axe Bossangoa – Nana-Bakassa. Une simple altercation verbale a dégénéré lorsque le militaire, manifestement incapable de se défendre par un argument solide face à ce civil qui ne dispose pas d’arme de guerre par devers lui, a fait usage de son arme de service. La victime, touchée à la jambe, a dû être évacuée vers les structures médicales de Bossangoa. Si l’arrestation présumée du tireur par la gendarmerie constitue une première réponse, elle ne peut masquer la gravité de cet énième débordement des soldats FACA.
FACA : un symptôme d’une institution malade
Cet incident de Bossangoa s’inscrit dans une série effrayante d’abus commis par certains éléments FACA sur les pauvres civils. Le recours aux armes contre les populations qu’ils sont censés protéger prouve une profonde crise disciplinaire au sein de cette armée que le gouvernement ne cesse de parler de sa montée en puissance en carton. D’ailleurs, l’absence de sanctions exemplaires et le sentiment d’impunité qui en découle encouragent ces comportements criminel qui entachent l’image de l’armée nationale fondée par le Président Bokassa.
L’urgence d’une refonte profonde
La multiplication de ces bavures souligne l’échec patent de la formation et de l’encadrement des forces armées. La restauration de l’autorité de l’État ne peut se faire avec des hommes en uniforme qui terrorisent leurs concitoyens. Une réforme en profondeur du recrutement, de la formation et des mécanismes de contrôle s’impose.
Désormais, pas de confiance entre civil et militaire
Ces agissements sapent la confiance déjà fragile entre l’armée et la population. Dans une région où la sécurité reste précaire, la transformation des points de contrôle en zones de danger pour les civils constitue un grave recul. La reconstruction du pays ne peut s’accomplir sans une force de défense respectueuse et protectrice de ses citoyens.
Si les investigations en cours confirment les faits, cet incident doit marquer un tournant. La reconstruction d’une armée professionnelle et disciplinée est une condition sine qua non de la stabilisation du pays. L’heure n’est plus aux demi-mesures mais à une action déterminée pour restaurer l’honneur des FACA.
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