Drame sur le Pont de Péndé: Une Nuit de Terreur et de Feu
“La route est un livre et ceux qui ne voyagent pas ne lisent qu’une page”. Ces mots, souvent murmurés par les amoureux de la route, ont pris une tournure tragique dans la nuit du 23 au 24 avril 2024. Un convoi de trois camions, transportant du carburant de Mbaïmboum vers Bour, a été violemment interrompu par un événement aussi inattendu qu’effroyable sur le pont de Péndé.
La localité de Bocaranga, habituellement paisible sous le ciel étoilé de 22 heures, a été le théâtre d’un terrible incident qui a réveillé tout le monde dans les villages environnants. Vers 22 heures, l’un des véhicules a déclenché une mine terrestre enfouie au sol. Le drame s’est joué en quelques secondes sur le pont, situé à environ 30 km de l’axe reliant Makoundji Wali à Bour via Bohong.
Une Explosion Mortelle.
Le silence de la nuit a été brisé par une explosion dévastatrice. Le conducteur du camion piégé n’a eu aucune chance de survie.
“Quand nous sommes arrivés, il était déjà trop tard”, confie avec émotion un gendarme, sous couvert d’anonymat, dépêché sur les lieux pour évaluer la situation.
Le camion, transformé en torche ardente, a été totalement calciné par les flammes. Les secours, arrivés rapidement, ont été confrontés à un spectacle de désolation où le feu, le métal tordu et la fumée noire faisaient rage contre la tranquillité de la nuit.
Une Communauté en Deuil
La communauté locale est sous le choc. “C’est un trajet que nous faisons souvent, et penser que cela aurait pu nous arriver…” confie une habitante de Bocaranga, la voix teintée d’angoisse et de tristesse.
Les répercussions de cet incident vont au-delà de la perte tragique d’une vie; elles posent de graves questions sur la sécurité des routes dans cette partie du pays, souvent empruntées par les transporteurs en commun.
Sécurité Routière en Question
Cet incident soulève des interrogations cruciales sur la sécurité des axes routiers de cette localité. Comment des mines peuvent-elles se retrouver sur un pont emprunté fréquemment par les civils ? Quelles mesures peuvent être prises pour assurer la sécurité des transporteurs qui traversent ces zones à risque ?
La préfecture et les forces de l’ordre doivent désormais naviguer entre le deuil et la détermination à renforcer la sécurité, afin que les routes de la région deviennent de nouveau des voies de passage sûres plutôt que des lieux de perte et de peur.
La route qui lie Mmbaiboum à Bour, autrefois scène de voyages nocturnes tranquilles, portera désormais les cicatrices de cette nuit tragique, rappelant à tous ceux qui la parcourent la fragilité de la vie et l’importance cruciale de la vigilance.
Par Fortuné Boberang
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